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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Friedrich Nietzsche - "Ainsi parlait Zarathoustra (Oeuvres Complètes VI)", Ed : Gallimard, 1971, pp99-101 Heros - |
Seul le "vouloir créateur" devient, libère, procrée et recrée l'homme : il est invulnérable, inensevelissable et perce le roc |
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Jadis, lorsqu'on regardait vers le lointain, on disait "Dieu", mais désormais, dit Nietzsche par la bouche de Zarathoustra, on ne dit plus "Dieu", on dit : "surhomme". Dieu n'est qu'une conjecture. Dans l'irrationnel ou l'inconnaissable, on ne peut être chez soi. Il est impossible de créer Dieu, mais il est possible de recréer son monde. Il faut pour cela limiter ses conjectures à ce qu'on peut penser : par l'humainement pensable - qu'il soit visible ou sensible -, on peut devenir les pères et les aïeux du surhomme, on peut créer son monde, tout en sachant que rien n'est impérissable ni parfait, ni immobile. Les créateurs, eux aussi, doivent mourir. Ce que veut le vouloir, c'est rendre pensable tout ce qui est. C'est ce qui le meut, le met en chaleur, anime sa volonté de puissance. Le vouloir nietzschéen ne change pas mais avance de par les ans. Il se fraye la voie à travers les tombes de ceux qu'il aime, en qui il a confiance, dont il se veut l'héritier et l'héritage. Celui qui crée veut être à la fois la parturiente, sa douleur et l'enfant qui vient de naître. C'est son destin - le destin qu'il veut. Par cette volonté de procréation, il a plaisir à connaître, à savoir. Là où de tout mon vouloir je ne puis que vouloir, là se trouve la beauté.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nietzsche UVouloirCreer Rang = QVouloirCreerGenre = MK - NG |
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