Derrida
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Promettre une vérité, c'est ce qui "fait oeuvre"                     Promettre une vérité, c'est ce qui "fait oeuvre"
Sources (*) :              
Jean Genet - "Ce qui est resté d'un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers, et foutu aux chiottes", Ed : Chemjn de fer, 2013, p11

 

Autoportrait au baton (Rembrandt, 1658) -

Ce sont seulement ces sortes de vérités, celles qui ne sont pas démontrables et même qui sont "fausses", qui doivent être exaltées par l'oeuvre d'art

   
   
   
                 
                       

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Pour qu'une "oeuvre d'art" soit désignée comme telle, ou qu'elle intéresse Jean Genet, ou qu'elle attire le regard du genre de lecteur qui lit Jean Genet [dont nous sommes], il ne faut pas qu'elle "exalte" n'importe quelle vérité, mais seulement certaines vérités ou certaines sortes de vérités [ce qui garantit la pluralité des "vérités"], celles qui se nieraient elles-mêmes si on allait jusqu'à leur extrêmité, ou celles qui conduiraient à l'absurde ou même à se nier soi-même [le lecteur, ou le regardeur] si on tentait un jour de les appliquer [qu'est-ce que ça peut vouloir dire, "appliquer une vérité?"], ou celles qui deviennent un chant, ou celles qui suscitent un chant, ou celles qui vivent par le chant. Et donc, toutes ces vérités qui ne sont pas démontrables, et qui même sont fausses, ce sont ces vérités-là qu'on trouve [ou qu'on doit trouver] dans les tableaux de Rembrandt, puisque c'est de cela dont il s'agit dans ce texte organisé en deux colonnes, intitulé "Ce qui est resté d'un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers et foutu aux chiottes".

Ces "fausses" vérités, Genet y croit vraiment, puisqu'il les cite au début de la première colonne et de son texte, et encore à la fin de la dernière colonne (c'est-à-dire à la fin du texte) [ce que Derrida, dans Glas, qualifie de chiasme], où l'on peut lire : "Et il va de soi que toute l'oeuvre de Rembrandt n'a de sens - au moins pour moi - que si je sais que ce que je viens d'écrire était faux". Entre le début et la fin du texte, il y a quand même un changement : ce qui est faux [ou peut éventuellement être faux], dans cette dernière partie, ce n'est pas ce que Rembrandt a peint, c'est ce que Genet lui-même a écrit. Mais y a-t-il vraiment une différence entre les deux? Dans un cas ou dans l'autre, il s'agirait, si l'on suit Genet, d'"oeuvre d'art". Or qu'est-ce qu'une oeuvre d'art? Ces choses qui risqueraient fort de nous rendre cons (p18, troisième constat de fausse vérité) si nous n'acceptions pas qu'elles brouillent notre intelligence, qu'elles la ligotent, qu'elles la paralysent, qu'elles interdisent les jeux intellectuels, qu'elles nous embourbent de manière lumineuse, avec la plus grande certitude, dans l'incertitude.

 

 

Voici la chose regardée, l'oeuvre, celle qui selon Genet détermine notre regard. Notre oeil la regarde, la reconnait, et en même temps reconnaît la peinture comme telle. Ce n'est pas un visage, c'est une matière franche, une matière de peintre.

 


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