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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, Jean Genet | Derrida, Jean Genet | ||||||||||||||||
Faire oeuvre ébranle la signature | Faire oeuvre ébranle la signature | ||||||||||||||||
Charles Ramond - "Derrida : la déconstruction", Ed : Livre de Poche, 1997, pp124-6 Nu masculin de dos (Leon Cogniet, 1812) - |
L'oeuvre de Jean Genet (alias Gallien, fils de Gabrielle), construite comme l'extension, l'érection et la tombe de son nom, est contaminée par ses paradoxes, ses incertitudes |
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Selon Derrida, l'oeuvre de Genet est partout contaminée par des déformations de son nom, de celui de sa mère Gabrielle Genet (le prénom, il a du attendre l'âge de 21 ans pour le connaître; quant au nom de son père, il ne l'a jamais su) ou de son pseudonyme Jean Gallien. C'est un lait dont il se nourrit et aussi un legs empoisonné (un pharmakon) : des galères aux glaïeuls aux glaviots au glaive aux fleurs de toutes sortes, masculines ou féminines, dressées ou vierges, autour du son ou de la syllabe GL, il fabrique dans ses textes des objets paradoxaux, ambigus, indécidables. Eriger son nom autour d'eux, c'est se construire un mausolée, un tombeau, un lieu où l'on viendra se recueillir sur sa mémoire, où l'élévation et l'abaissement sont inséparables. L'oeuvre de Genet [comme peut-être toute oeuvre] est la prothèse d'un nom. Ce nom infecte le corps de l'écriture. Il est poison et contre-poison. Il fait vaciller la logique et les possibilités d'explication. C'est un reste qu'on ne peut ni traduire ni rationaliser, dont aucune lecture symbolique, métaphorique ou métonymique ne peut rendre compte. Il suspend le sens. --- |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Ramond DerridaGenet FF.LFF ArchiOeuvreSignatureOG.LLO WGenetNom Rang = UGenetNomGenre = MR - IA |
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