Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'animal                     Derrida, l'animal
Sources (*) : Derrida, l'humain               Derrida, l'humain
Jacques Derrida - "L'animal que donc je suis", Ed : Galilée, 2006, p30

 

Tigre -

Derrida, l'apocalypse

L'expérience du regard sans fond d'un animal annonce l'ultime frontière apocalyptique, l'instant d'extrême passion où sont frôlées les limites abyssales de l'humain

Derrida, l'apocalypse
   
   
   
               
                       

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Cette expérience, c'est celle à laquelle Jacques Derrida dit avoir abouti sans l'avoir prévu, à l'occasion de la troisième "décade" de Cerisy qui lui ait été consacrée. Dans la série Les fins de l'homme (1981), Le passage des frontières (1992), et L'animal autobiographique. (1997) [en atttendant la quatrième décade, qui au moment de la rédaction de ce texte - en 1997 - n'était pas encore imaginable, La démocratie à venir (2002)], ce serait le propre de l'humain qui serait en jeu. Face au regard d'un animal (considéré non pas comme un représentant du genre "animal", mais comme un vivant unique), Derrida s'interroge sur "ce que je suis" [sous-entendu : ce que je suis aux confins de l'homme]. Il répond par un double titre : L'animal que donc je suis (titre du présent texte) et L'animal autobiographique, le terme "autobiographie" renvoyant à un temps très ancien, un temps d'avant la confession, d'avant la chute, d'avant la honte de la nudité, un temps où s'est instaurée la supériorité sacrificielle de l'homme qui montre aujourd'hui sa faille, sa défaillance, voire sa fin, son apocalypse.

Dans l'étrange moment où je me présente nu devant l'animal, où je me vois vu par lui, ce que je vois dans son regard est le temps d'avant la parole, avant la nomination, avant la distinction du bon et du méchant, de l'innocent et du cruel, etc. Son regard est illisible, ininterprétable. Ce n'est pas un autrui que j'y rencontre (un prochain en tant qu'homme), c'est un être tout autre, étranger aux fins de l'homme et au passage des frontières (y compris la frontière entre l'homme et l'animal). Cet être, je ne peux pas le mettre à distance, l'objectiver. Il est (dit Derrida) ma passion, (ma passion à moi, autobiographique).

 

 

Son regard déclenche une apocalypse (une catastrophe qui emporte tous les systèmes) dont je ne peux pas m'abstraire. Je suis l'apocalypse même (dit Derrida). La supériorité de l'homme, dont je suis l'héritier, se dilue en moi.

 


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