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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma, évidence du cinémonde | Le cinéma, évidence du cinémonde | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "L'Evidence du film, Abbas Kiarostami", Ed : Yves Gevaert, 2001, p49 - |
Le support d'un film (la pellicule) est un objet diaphane, transparent, un milieu de passage, un rapport de la lumière à elle-même - comme le film |
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La pellicule (pellis) est une petite peau, une peau mince qui se détache comme une pelure ou un prépuce - l'une des significations du mot. Le film, lui aussi, est une mince membrane. Qu'on l'appelle pellicule ou film, ce support, qu'on ne peut pas séparer de l'image qu'il porte [à la façon dont une toile supporte une peinture ou une feuille un dessin] est fait de grains photosensibles. Un faisceau de lumière le traverse et emporte l'image jusqu'à un écran où son mouvement ne s'arrête jamais (même si le plan reste immobile). L'écran à son tour ne doit pas absorber la lumière, mais la restituer. Dans cet équilibre délicat, c'est la lumière qui entre en rapport avec elle-même, c'est elle qui maintient l'espace en suspens (l'espacement). L'élément filmique est présent dans la texture même de la pellicule (son subjectile), sans s'y fixer comme sur un substrat. Pour traverser l'espace, il lui faut un rythme, une vibration, un souffle. |
Image extraite du film "Et la vie continue" (Abbas Kiarostami, 1991).
Le numérique ne modifie rien à ce constat. Le pellicule y est sous-jacente, sous-entendue, "sous-vue". |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy CinemaAutoAff KF.LKK UFilmPellicule Rang = RSupportFilmGenre = MH - NP |
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