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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma, évidence du cinémonde | Le cinéma, évidence du cinémonde | ||||||||||||||||
Sources (*) : | CinéAnalyse : archi - schèmes | CinéAnalyse : archi - schèmes | |||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "L'Evidence du film, Abbas Kiarostami", Ed : Yves Gevaert, 2001, p53 - |
Au cinéma, le regard s'ouvre sur une mobilité du monde : un emportement qui s'autorise de lui-même, qui emporte son support, sa substance, son sujet |
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Dans le cinéma d'Abbas Kiarostami, on ne cesse de se déplacer, de passer d'un lieu à un autre. On rencontre des gens qui voyagent, se déplacent eux-mêmes. Ce mouvement est une condition du regard cinématographique. Les personnages regardent devant eux, au loin, ou bien répondent à des questions sans fixer l'interrogateur. Le support est lancé dans ce mouvement par une force qui ne s'épuise jamais, qui entretient un mouvement jamais circulaire. On suit un chemin, on le recherche, sans connaître la direction mais sans se répéter non plus. Entre un monde qui annonce un sens (sans le donner) et une présence à venir, un autre monde s'ouvre. Malgré tout, malgré les deuils, malgré les catastrophes, la vie continue. Le film aussi continue (chez Kiarostami, il s'achève rarement). Ce n'est pas vraiment un chemin, c'est une traversée sans bords, sans repères, une expérience d'un présent qui ne fait que passer et reste insaisissable. |
Madame Shive dans "Au travers des oliviers", d'Abbas Kiarostami. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy CinemaAutoAff HG.LLK ArchiOeuvreSchemeKE.LJE UCinemaEmportement Rang = OCinemeEmporteGenre = MH - NP |
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