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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma, évidence du cinémonde | Le cinéma, évidence du cinémonde | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'humain vit en images | L'humain vit en images | |||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "L'Evidence du film, Abbas Kiarostami", Ed : Yves Gevaert, 2001, p63 - |
Au cinéma, l'image n'est ni le reflet de la vie, ni une copie : elle en est la continuation |
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Dans son commentaire du film d'Abbas Kiarostami, La vie continue (1991), Jean-Luc Nancy fait observer que la vie commence avant le film, et se poursuit après (c'est un film qui n'a ni commencement, ni fin). Le cinéma ne se substitue pas à la vie, il n'en est pas un projection, il la prolonge. Par l'image, la vie "se tient d'elle-même au-delà d'elle-même, en avant, devant, au-devant de soi". Il n'y a ni intériorité ni subjectivité dans l'image : un simple regard, un égard pour ce qui est là, ce qui a lieu et continue d'avoir lieu. Ce regard n'est pas un point de vue auquel le spectateur pourrait s'identifier. Il n'est porteur d'aucune quête, d'aucun projet. C'est un transport en avant, un oubli de soi, une avancée qui se précède indéfiniment. S'il y a confiance dans l'image, elle n'est pas au service d'une intention, mais d'une évidence : ça continue. Elle ne tombe pas sous le sens, mais nous met en face de la distance juste, celle qui rend justice au monde, celle qui engage à la continuité. La vie va toujours au-delà d'elle-même. En prenant figure, image, elle atteste de son existence. Elle se pense. Les images sont la pensée de la vie. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy CinemaAutoAff EH.LEH BeltImageIE.LIE UImageSuite Rang = NimageVieGenre = MH - NP |
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