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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Cinéma, retrait | Cinéma, retrait | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "L'Evidence du film, Abbas Kiarostami", Ed : Yves Gevaert, 2001, p89 - Abbas Kiarostami - |
Si le cinéma doit être considéré comme un art majeur, il faut lui accorder cette possibilité de ne pas être compris |
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C'est une citation d'Abbas Kiarostami, dans la conversation qu'il a eue en 2000 avec Jean-Luc Nancy, et qui a été publiée dans ce livre signé par ce dernier et intitulé "L'Evidence du film, Abbas Kiarostami". Selon Nancy, le cinéma de Kiarostami existe comme un "Je suis" cartésien, une évidence. Il produit un monde, une présence. Kiarostami ne le contredit pas, mais fait observer que le cinéma invite à la compréhension. Un film raconte une histoire, il montre des images, des liens, des rapports, auxquels le spectateur s'attend à donner un sens. Alors que, pour la poésie ou la musique, on admet à l'avance qu'on ne comprendra pas tout, on pense pouvoir comprendre et juger un film de divertissement. Mais si l'on veut faire du cinéma un art majeur, le mystère et l'ambiguïté sont indispensables. Comme le dit Nancy, l'image ne représente pas, elle ne se donne pas en représentation, elle invite le spectateur à la découvrir. Un film doit rester inachevé afin que le regardeur puisse participer à son achèvement, afin qu'il puisse combler les vides et les manques. En affaiblissant la structure d'un film, on incite le spectateur à réagir, à construire son propre film. |
Image tirée du film Le goût de la cerise (Abbas Kiarostami, 1997). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy CinemaRetrait GD.LDH UCinemaIncomp Rang = MCinemaSecretGenre = MH - NP |
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