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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la raison | Derrida, la raison | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le pouvoir, le souverain | Derrida, le pouvoir, le souverain | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Séminaire 2001-02 "La bête et le souverain" Volume 1", Ed : Galilée, 2008, p285 - - |
Derrida, le performatif | En appeler à la raison, c'est aussi en appeler à la raison du plus fort, celle qui "donne raison" en s'autorisant du performatif même |
Derrida, le performatif | ||||||||||||||
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Jacques Derrida se réfère à l'un des usages idiomatiques du mot français "raison", qu'on retrouve dans la célèbre fable de La Fontaine, Le loup et l'agneau : "La raison du plus fort est toujours la meilleure". Dans la fable, le loup est à la place du souverain. "Sire" lui dit l'agneau, "Que votre majesté ne se mette pas en colère". L'agneau reconnaît a priori la légitimité du pouvoir, il donne raison d'avance à sa force - indépendamment de toute justification ou rationalité. La toute-puissance du souverain étant par définition la plus forte, sa raison l'emporte sur les autres raisons, elle fait le droit, elle est bonne et juste. Le souverain se dresse de toute sa hauteur, sa grandeur, sa transcendance, son éminence phallique, il est la loi au-dessus des lois. En faisant la loi, il énonce la raison, il l'allègue, il la donne. C'est un fait. Il suffit qu'il s'affirme comme loup ou comme lion "C'est que je m'appelle lion : à cela l'on n'a rien à dire" [in "La génisse, la chèvre et la brebas en société avec le lion"], et il peut en appeler à cette raison qu'il donne (qu'il produit). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaRaison DK.LKK ProSouverainJK.LKK DerridaPerformatifTG.LGE URaisonForce Rang = MRaisonForceGenre = MK - NP |
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