Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, liberté, libertés                     Derrida, liberté, libertés
Sources (*) : Derrida, le pouvoir, le souverain               Derrida, le pouvoir, le souverain
Jacques Derrida - "Séminaire 2001-02 "La bête et le souverain" Volume 1", Ed : Galilée, 2008, pp401-2

 

La liberte (Adolf Menzel, 1834) -

Derrida, nos tâches

Double bind : au nom de la souveraineté, il faut la liberté; mais il faut aussi déconstruire la souveraineté, sans remettre en cause la liberté

Derrida, nos tâches
   
   
   
Derrida, la stricture Derrida, la stricture
               
                       

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Jacques Derrida voudrait penser la liberté comme concept pur, à la façon de ces notions (don, pardon, hospitalité, justice) qu'il qualifie d'inconditionnalités car elles n'entrent dans aucune économie, aucun échange. La liberté ainsi conçue ne dépendrait ni d'un contexte, ni d'une situation ou de conditions historiques, elle ne serait bornée par aucune liberté concurrente, aucun semblable, aucun prochain ou aucun autre. Il faut la liberté dit Jacques Derrida. Ce n'est pas une décision, c'est une injonction, une tâche, une affirmation indémontrable, un axiome.

Comme tous les concepts derridiens, la liberté est prise dans une contradiction, un double bind.

- d'un côté, elle est indissociable de la souveraineté. On ne peut l'exiger sans exiger en même temps l'autonomie, l'auto-détermination, l'affranchissement. Elle suppose l'affirmation d'une toute-puissance, d'un "Je peux" illimité. C'est son côté axiomatique, sa dimension de valeur inconditionnelle.

- d'un autre côté, elle se heurte au souverain. Exiger la liberté, c'est critiquer les clôtures, les limites, les normes (pour les humains mais aussi, entre autres, pour les animaux et les malades mentaux qui sont enfermés dans des zoos ou des asiles psychiatriques), c'est s'engager dans une déconstruction de cette souveraineté.

Il ne peut pas y avoir de liberté sans loi, et sans mise en cause de la loi. Le concept de liberté est paradoxal.

 

 

Il y a, entre souveraineté et liberté, entre ces deux concepts indissociables, un lien et une tension. Le lien, Derrida le qualifie de stricture : une ligature indénouable mais lâche, plus lâche ou pas aussi stricte qu'une structure. La tension, c'est celle de la responsabilité, qui invite à la fois (et de manière indécidable) à défendre une liberté illimitée et à la borner.

 


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