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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, reste, restance | Derrida, reste, restance | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'être, au - delà de l'être | Derrida, l'être, au - delà de l'être | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Glas", Ed : Galilée, 1974, p69 Interdit de cracher - |
Derrida, le dégoût, le vomi | L'ontologie ne peut pas s'emparer du crachat, du rot ou du pet : un reste qui ne reste pas |
Derrida, le dégoût, le vomi | ||||||||||||||
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Dans l'oeuvre de Genet, la fleur n'opère pas au nom de la loi. Le narrateur peut bander devant elle, il peut la greffer au texte, cela ne la rend ni phallique, ni poétique, ni transcendantale (tout juste quasi transcendantale). Elle ne contient aucune clef universelle, ni symbole ni métaphore. En tant qu'effluve, odeur, elle tend à se dissiper, à s'évaporer, à se décomposer, à flotter dans l'air. Elle opère comme un gaz imprenable, sans forme, sur lequel on ne peut pas mettre la main. Le pet, le rot, le crachat se dissipent eux aussi. Ils fermentent, empoisonnent (comme des glaires, du vomi). Que reste-t-il d'eux pour l'esprit, pour la pensée? Rien. Ils dégoûtent. On ne peut ni les assimiler, ni les idéaliser, ni les garder. On les rejette, on les chasse, on les expulse, on les exclut comme on expire. D'un côté, on ne peut pas s'en débarrasser complètement. La bouche reste gluante de bave, de crachats, voilée par les mucosités; et le pet ou l'odeur de l'excrément ne se dissipe pas facilement, même la fenêtre ouverte. Mais d'un autre côté, ce qui reste n'a ni forme, ni restance. C'est, comme le dit Derrida, un reste qui ne reste pas. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaRestance QP.LDD DerridaEtreRK.LKR DerridaDegoutEE.LEE MCrachatOntologie Rang = NRestancePetGenre = MK - NG |
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