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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le performatif | Derrida, le performatif | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le témoignage | Derrida, le témoignage | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Papier Machine - Le ruban de machine à écrire et autres réponses", Ed : Galilée, 2001, p82 - |
Tout constatif s'enracine dans la forme générale de la testimonialité qui présuppose, au moins implicitement, un performatif |
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Même la phrase constative la plus simple, du type "Il pleut", "Ceci est une table", suppose une autre phrase du type "Je te parle", "Je te prends à témoin", "Je te dis la vérité" - des phrases performatives ou qui entretiennent l'équivoque entre le constatif et le performatif. Pour Derrida, cette équivoque est la structure même du témoignage (la forme testimoniale). Lorsque je témoigne, je ne fais pas que révéler une vérité (constatif), j'affirme que "moi j'ai vu", "moi je pense", "moi je dis", "moi je crois" (performatif). Le constatif est inséparable du performatif, et l'affirmation de vérité inséparable de la possibilité du mensonge ou du faux témoignage. Tout énoncé théorique garde un rapport au moi, à la croyance. Ce que je dis, j'y crois, je crois que c'est vrai. J'y crois de bonne foi. Mais puisque c'est une croyance, une allégation, je ne peux pas démontrer et personne ne peut démontrer que je ne mens pas. En demandant la confiance de l'autre, je reconnais que, même si le mensonge est improbable, il est impossible de l'écarter avec une absolue certitude. Cette incertitude n'est pas accidentelle, elle est structurelle. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPerformatif JB.LLK DerridaTemoinGM.LLD UConstatTemoin Rang = MConstatifTemoinGenre = MH - NP |
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