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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | |||||||||||||||||
Derrida, Internet, informatique | Derrida, Internet, informatique | |||||||||||||||||
Sources (*) : | ||||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Papier Machine - Le ruban de machine à écrire et autres réponses", Ed : Galilée, 2001, pp153-4 Saisie a la machine - |
Avec la machine à écrire ou le traitement de texte, la destination de la main se déplace : elle reste à l'oeuvre, mais avec une autre opération des doigts |
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Heidegger pensait que, quand on écrit une lettre à la machine à écrire, on risque de perdre le geste de la main, la trace singulière du signataire, et avec eux l'essence même du geste d'écrire. Mais, répond Derrida, écrire "à la main" est déjà un geste technique, instrumental. Quand on trace des lettres sur le papier, on reproduit des formes graphiques. Il y a répétition, itération. Le fait de tremper un porte-plume dans l'encre, avec tout le cérémonial du corps qui y est attaché, peut donner l'impression qu'on ne se sépare pas de l'écrit. Mais dès qu'une lettre est tracée, avant même qu'elle ne soit finie, écrite, envoyée, elle se détache. De ce point de vue général, l'écriture "manuelle" et l'écriture "à la machine" ne se distinguent pas. L'une et l'autre sont des artefacts, des prothèses. Mais si l'on examine de plus près la position du corps et des mains, on peut trouver des différences. |
Taper à la machine, c'est se servir des deux mains et parfois des dix doigts. Au lieu de saisir le stylo, on frappe ou on touche la machine. Il y a digitalisation dans un sens très particulier : un autre usage différentiel des doigts. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaInternet HF.LLD UDigitalMachine Rang = PInformatiqueMainGenre = MK - NP |
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