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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Jacob Rogozinski | Jacob Rogozinski | ||||||||||||||||
Sources (*) : | (D')après Derrida (ce qui s'en disperse) | (D')après Derrida (ce qui s'en disperse) | |||||||||||||||
Jacob Rogozinski - "Cryptes de Derrida", Ed : Lignes Ed., 2014, | Cryptes de Derrida (Jacob Rogozinski, 2014) [CDD] |
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Ce livre est une réédition augmentée de Faire Part, Cryptes de Derrida, paru en 2005.
p7 : I. Comment ne pas faire son deuil? p53 : II. Vie et morts de M. Valdemar p103 : III. Il faut la vérité p147 : IV. Le tournant de la générosité p193 : Post-scriptum. Ils n'auront pas Strasbourg. --- Ce livre pose avec acuité la question de la fidélité / infidélité à l'égard de la pensée derridienne. On peut l'interpréter de deux manières : - une étrange rupture avec la pensée derridienne. Il serait possible de défendre un certain retour aux concepts classiques de la métaphysique (l'égo, la vie, la vérité, le point d'arrêt, les limites), en écrivant dans la langue même de Jacques Derrida. - une mise en oeuvre de la pensée derridienne dans des directions non anticipées par lui. C'est la piste que suggère Rogozinski quand il dit, par exemple, qu'"il est possible ici de jouer Derrida contre Derrida, en retournant l'une de ces prothèses contre l'autre" (p89). Les prothèses, ce sont les inventions innombrables que Derrida a ajoutées à la pensée d'autres auteurs. La déconstruction, c'est qu'il n'y a pas de limite à ces prothèses, et donc que même un ouvrage comme celui de Rogozinski peut y renvoyer. Le livre commence par l'analyse d'une phrase qui domine les deux premiers chapitres, Comment (ne pas) faire son deuil, et Vie et morts de M. Valdémar : Je suis mort. On pourrait interpréter toute l'oeuvre derridienne à partir de cette phrase, cette devise, comme dit Rogozinski. Paradoxale, aporétique, dépourvue de sens, elle peut aussi se dire : "Je vous dis que je suis mort" (la déclaration de Valdemar dans la nouvelle d'Edgar Poe). Cette phrase serait chez Derrida la marque d'une incapacité, d'une impossibilité à faire son deuil, pour ne pas dire d'une pathologie, même si Rogozinski récuse de mot. En s'interdisant tout deuil au sens freudien, réussi ou pas, que ce soit par introjection ou par incorporation, Jacques Derrida s'enfermerait dans une posture dont, en quelque sorte, il ne pourrait pas sortir vivant. La déconstruction serait, structurellement, une pensée mélancolique, mortifère, une thanatologie.
---------------------------- Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Sources RogozinskiParcours B2.014 DerridaRepanduDR.OGO YYA.2014.Rogozinski.Jacob Rang = zzRogoCDDGenre = - |
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