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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
La déconstruction, contre elle - même? | La déconstruction, contre elle - même? | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacob Rogozinski - "Cryptes de Derrida", Ed : Lignes Ed., 2014, p82 - - |
La déconstruction, qui ne peut se soumettre à aucune limite, est menacée par une absence de limites qui l'exposerait au risque d'une indifférenciation radicale |
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La déconstruction oscille entre deux menaces : - la menace métaphysique : poser une limite qui arrêterait le jeu de l'écriture, qui interromperait la différance. C'est le danger de la transcendance, des systèmes classiques. Toute tentative de restreindre la différance livre à une autorité tyrannique (identité et présence à soi) et signe l'arrêt de mort de la déconstruction. - la menace d'indifférenciation radicale : si toute limite est supprimée, l'écriture glisse indéfiniment de renvois en renvois. C'est la perte dans le "sans-fond du non-sens". Jacob Rogozinski insiste sur cette menace. Si, dans un texte, on ne peut plus circonscrire une séquence finie, on ne peut renvoyer à soi, si plus rien ne résiste aux altérations, s'il n'y a plus de "même", alors il ne reste plus rien, ni de la trace, ni de l'écriture. On chute dans la déliaison totale, la dispersion sans retour. |
Ces deux menaces sont liées (double bind), associées dans une économie. Pour que la déconstruction survive, il faut limiter l'écriture, lui donner des points d'arrêt, mais ces points doivent être autant de coups d'envoi. Cette auto-limitation ne peut se traduire, selon Rogozinski (p84), que par un renvoi à soi, c'est-à-dire à l'ego. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Rogozinski DeconsRetour HD.LLD UDeconstructionBrouillageGenre = MK - NG |
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