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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Le principe de l'oeuvre, sans condition | Le principe de l'oeuvre, sans condition | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'oeuvre témoigne de serment et parjure | L'oeuvre témoigne de serment et parjure | |||||||||||||||
Pierre Delain - "Pour une uvrance à venir", Ed : Guilgal, 2011-2017, Page créée le 22 novembre 2014 Jerusalem, p8 (poeme de William Blake, 1821) - |
Toute oeuvre est hantée par le juste nom de l'"oeuvre", pour lequel elle déclare son respect et jure sa fidélité |
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Chaque oeuvre porte un nom, son titre, et en plus un autre nom, celui d'"oeuvre". Cet autre nom ou surnom, on peut le proclamer avec fierté, on peut espérer qu'il procure prestige et dignité. Mais à l'entendre de plus près, il peut aussi inquiéter. A le prononcer, on prend un risque. On promet, on jure, on s'engage. Qu'est-ce qui peut surgir de cette oeuvre-là? Si c'est vraiment une oeuvre, nul ne le sait; et si ce qu'on nomme "oeuvre" (peut-être présomptueusement) n'était pas digne de ce nom, et si cette légitimité si facilement acquise pouvait être soudainement perdue, et si cette chose était réduite au statut de déchet ou simplement oubliée, abandonnée, détruite? Alors il y aurait parjure. A lui seul, le nom déclenche une attente. Si "oeuvre" est le vrai nom, le juste nom, alors il doit en venir quelque chose. Une hantise le travaille, comparable à celle qui travaille d'autres mots, par exemple : amitié, démocratie. Se porter vers ce nom, c'est en appeler à la justesse. Même si, de cette justesse ou justice, il ne revient qu'une trace spectrale, il reste quelque chose du nom juste. Sa hantise travaille notre temps. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Delain OeuvreIncond EE.LEE ArchiOeuvreSermentED.LED UOeuvreJusteNom Rang = KOeuvreNomGenre = MR - IA |
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