Derrida
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Derrida, le politique                     Derrida, le politique
Sources (*) : Derrida, l'amitié               Derrida, l'amitié
Jacques Derrida - ""Politiques de l'amitié", suivi de "L'oreille de Heidegger"", Ed : Galilée, 1994, p178

 

David Octavius Hill avec un de ses amis -

Derrida, un archi - choix

La pensée derridienne du politique est hantée, avant toute question et toute affirmation, par le rêve d'une amitié sans foyer, sans présence, sans ressemblance, sans affinité

Derrida, un archi - choix
   
   
   
               
                       

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On trouve pp178-179 de Politique de l'amitié, dans une longue parenthèse, une sorte d'aveu. Le présent essai, dit Derrida, aurait été orienté vers la question "d'une amitié sans foyer, d'une philía sans oikeiotes". Dans les chapitres précédents, il avait expliqué que le lien fraternel (celui du foyer), fondé sur la généalogie c'est-à-dire la fidélité à la mémoire des morts, aux spectres des pères, ce lien reposait sur une amnésie. Il faut oublier la possibilité de l'arrivant absolu, du peut-être, pour privilégier le propre (oikeioin), le foyer, l'économie. Or dit-il maintenant, avant même cette problématique, il y aurait eu chez lui (chez Jacques Derrida, personnellement) une question d'avant la question, un choix qui aurait précédé son engagement dans la problématique de l'amitié. Il fait remarquer que Socrate avoue lui aussi, dans le monologue qui clot le dialogue intitulé "Sur l'Amitié" ou "Lysis", qu'en définitive ses définitions sont peut-être fausses, que peut-être il ne sait rien de ce qu'est l'amitié, ce qui ne l'empêche pas de l'avoir choisie. Donc, avant même de découvrir ce qu'est un ami, il y aurait eu chez Derrida une prière, un rêve, un geste qui pourrait avoir fait trembler la vérité. Bien que peut-être il n'y ait pas d'amis (ou de rares amis); bien que, peut-être, il soit impossible de donner une définition définitive de l'ami; nous pouvons lancer entre nous, entre amis, cette apostrophe (téléiopoétique ou messianique) : "Ô mes amis, il n'y a nul ami!". Du simple fait de cette phrase annonciatrice, il arrivera peut-être quelque chose.

 

 

Ce penser-rêver derridien, avant toute alliance du "oui" (p178) - c'est-à-dire avant toute acceptation d'une croyance déterminée - il a le statut d'une inconditionnalité. En tant qu'elle précède toute question, on peut la dire spectrale - c'est pourquoi elle le hante. Rien ne peut la vérifier, la justifier. On ne rencontrera pas au coin de la rue l'ami sans figure, sans proximité, on ne vivra pas au quotidien cette amitié sans présence et sans affinité, mais cela n'arrêtera pas la hantise. Sans de telles hantises, dit Derrida, ni la démocratie, ni le politique ne peuvent se transformer.

 


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