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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la raison | Derrida, la raison | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, Descartes, le cogito | Derrida, Descartes, le cogito | |||||||||||||||
Jacques Derrida - ""Politiques de l'amitié", suivi de "L'oreille de Heidegger"", Ed : Galilée, 1994, p200 Tete d'un jeune homme (Velasquez, 1617) - |
Derrida, le politique | La raison a partie liée avec l'inimité : sans ennemi, on ne peut dire ni "je", ni "je suis", ni "je pense", on perd l'être, le logos, l'objet, la loi et la chose même |
Derrida, le politique | ||||||||||||||
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C'est ce que Nietzsche semble dire avec sa double apostrophe : "Ami, il n'y a point d'ami criait le sage mourant; Ennemi, il n'y a point d'ennemi dis-je, le fou vivant". A l'exclamation aristotélicienne recueillie par la rumeur et reprise par Montaigne [O mes amis, il n'y a nul amy!], celle d'un sage mourant, répond une énonciation performative à la première personne du singulier. "Je suis le vivant qui n'a plus d'ennemi", dit Nietzsche au présent, et ce vivant est un fou, un "je" qui a perdu la raison. Celui qui ne peut plus s'opposer à un ennemi, qui ne peut plus se rassembler dans cette opposition, celui-là ne peut plus dire "je pense, donc je suis". Sans un Malin Génie, sans une hostilité absolue, il ne peut même plus s'identifier à lui-même. En faisant son deuil de l'ennemi, il perd toute référence, toute stabilité objective. Il ne peut plus faire figure de conscience transcendantale. S'il perd la stabilité de ce qui lui résiste, son monde qui se dérobe, il n'a plus ni présence, ni existence. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaRaison DP.LKD DerridaDescartesGJ.LLD DerridaPolitiqueER.LLE URaisonEnnemi Rang = ORaisonEnnemiGenre = MR - IA |
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