Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'amitié                     Derrida, l'amitié
Sources (*) : Derrida, le politique               Derrida, le politique
Jacques Derrida - ""Politiques de l'amitié", suivi de "L'oreille de Heidegger"", Ed : Galilée, 1994, p247

 

Autoportrait avec Evariste de Valernes (Degas, 1865) -

Derrida, le performatif

Pour en appeler à une politique de l'amitié, il faut s'adresser à l'autre comme tel - par la mise en oeuvre d'une force performative qui ne puisse compter sur aucune assurance

Derrida, le performatif
   
   
   
Derrida, l'adresse Derrida, l'adresse
Derrida, l'autre               Derrida, l'autre  
                       

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Jacques Derrida l'annonce : il en appelle à une politique de l'amitié. Pour la définir, il privilégie la phrase que Diogène Laërce attribue à Aristote : O philoi, oudeis philos. Selon l'accentuation qu'on retient pour la première lettre grecque de cette phrase (omega), on peut la traduire : O mes amis, il n'y a nul amy (une adresse), ou bien Celui qui a trop d'amis n'en a aucun (un jugement). Mais quelle que soit la traduction, dit-il, que ce soit dans la version canonique citée par toute une généalogie de penseurs (de Montaigne à Nietzsche) ou que ce soit dans la version selon lui plus crédible, sur laquelle il se replie, une déclaration constative (il n'y a nul amy, il n'y en a aucun) est portée par une force performative : "O mes amis!" (un appel), ou bien "Je vous dis que" (celui qui a trop d'amis, etc...). Avec même tout constat, c'est une interjection, un vocatif, qui est à l'oeuvre. Qui parle? A qui s'adresse-t-il? Qui est le destinataire de la phrase? Qui l'entendra, l'écoutera, la lira, l'interprétera? Qui que ce soit, il faut qu'il soit impliqué par l'énoncé, qu'il y consente de quelque manière. Même s'il ne le comprend pas, même s'il ne donne pas son accord, il faut qu'il ait eu pour cet énoncé, avant même de l'avoir entendu, un minimum d'amitié ou d'aimance. L'interjection silencieuse "O amis" résonnait avant même le premier mot.

 

 

Ce que Derrida appelle force performative, c'est cette acceptation qui prend acte de l'appel, quel que soit le sort réservé à son "noyau thétique" (l'affirmation, le constat), cette performativité pratique qui préserve une indécidabilité, une inintelligibilité sans laquelle on ne pourrait pas s'adresser à l'autre "comme tel" : l'autre dans son altérité irréductible.

 


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