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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, Freud, la psychanalyse | Derrida, Freud, la psychanalyse | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le tout autre du principe de plaisir | Le tout autre du principe de plaisir | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La carte postale, de Socrate à Freud et au-delà", Ed : Flammarion, 1980, p305 Improvisation 26 (Kandinsky, 1912) - |
Oeuvre, différance, pulsion de mort | La structure (ou stricture) principe de plaisir / principe de réalité / pulsion de mort (1, 2, 3 en un) est celle de la différance : si elle s'interrompait, ce serait l'arrêt de mort |
Oeuvre, différance, pulsion de mort | ||||||||||||||
Derrida, la stricture | Derrida, la stricture | ||||||||||||||||
Derrida, la différance | Derrida, la différance | ||||||||||||||||
La paralyse de Freud : AutoHétéroBioThanato - - graphie | La paralyse de Freud : AutoHétéroBioThanato - - graphie | ||||||||||||||||
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Freud, dans sa spéculation métapsychologique sur l'Au-delà du principe de plaisir (1920), distingue trois termes : - le principe de plaisir (PP), - le principe de réalité (PR), - la pulsion de mort (PM). Considérées isolément, ces limites idéales que sont PP et PR sont destructrices, mortelles. Le principe de plaisir seul conduirait à la mort s'il ne tenait pas compte de la réalité; et le principe de réalité seul y conduirait aussi, s'il se séparait du plaisir, du désir, de la jouissance. Le processus psychique, vivant, effectif, se situe entre les deux (c'est ce que Derrida appelle la différance). Mais entre les deux, il n'y a rien de présent, si ce n'est une racine commune, le principe de plaisir, différante. Dans les trois termes, les pulsions de mort sont inscrites, déjà à l'oeuvre. "Cette structure à un-deux-trois termes, c'est la mort" écrit Derrida (LCP, p305). "Les trois termes n'en font qu'un, le même divisé" (p304). La différance, difficilement descriptible dans le logos classique, c'est "la structure du 1,2,3 en un différant de soi" (p309). On peut dire, paraphrasant Derrida, que ce "un" dissocié, néammoins un, est engagé dans un rapport auto(-hétéro)-affectif à lui-même. Les trois termes sont le même en un. Le PR apparaît comme l'autre du PP, la PM apparaît comme l'autre du PP, mais aucun des deux ne s'y oppose directement. Ils sont dans un rapport d'altération, ou d'altérité, immanent au principe de plaisir. Et même si l'on considère le quatrième terme introduit par Derrida, la différance, elle n'est qu'un "plus" ou un "moins" par rapport aux principes : "Les trois termes - deux principes plus ou moins la différance - n'en font qu'un, le même divisé, puisque le second principe (de réalité) et la différance ne sont que les "effets" du principe de plaisir modifiable" (LCP p304). Si les pulsions sexuelles elles-mêmes, ces forces sauvages, rebelles, étrangères à l'économie, ces pulsions qui résistent à la liaison et aussi à leur propre conservation, conduisent à la mort, alors comment l'arrêt de mort peut-il être évité? Par ce desserrement que la stricture engage. |
Le (1, 2, 3 en un) derridien, ce rapport inéluctable à la mort, c'est aussi la seule possibilité de différer l'arrêt de mort - la seule possibilité de sur-vie. Dans cette structure, la mort ne s'oppose pas à la vie, "elle n'est pas opposable, elle est, déjà, la vie la mort" (reprise du titre du séminaire 1975/76, où se trouve la première version de ce texte). Quand elle apparaît chez Freud sous le nom de pulsion de mort, c'est une structure d'altération sans opposition [le lieu du tout autre], une structure "scandaleuse au regard d'une dialectique ou d'une logique de l'opposition". |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaFreud DF.LLK InsuPrincipeDePlaisirEG.LEG ArchiOeuvrePMGJ.LLK DerridaStrictureFG.LLK DerridaDifferancePN.LLK AutoHeteroBioThanatoGO.MMP U.PPdifferance Rang = NPPDifferanceGenre = MR - IA |
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