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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le nom | Derrida, le nom | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, date et signature | Derrida, date et signature | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Points de suspension, Entretiens", Ed : Galilée, 1992, p33 Une collection de signatures de peintres - |
Faire oeuvre ébranle la signature | La signature du nom propre entier peut dissimuler une autre signature, plus puissante, plus vieille, la signature d'un autre ou d'une autre |
Faire oeuvre ébranle la signature | ||||||||||||||
Glas, le secret | Glas, le secret | ||||||||||||||||
"Glas" : Faire son deuil de la signature | "Glas" : Faire son deuil de la signature | ||||||||||||||||
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Derrida termine "Marges" et "Signature Evénement Contexte" par une reproduction de sa propre signature entière. Elle est au bord du livre, ni dans le texte ni hors-texte, ni signifiant ni signifié, ou bien les deux. Cette signature est fausse, dit-il, pour une première raison : son éloignement de la main. Mais il est une autre raison pour qu'elle soit fausse : elle est entière. Un nom indivisible opère comme une gaine ou une toison, rien n'exclut qu'il cache un autre nom, ou plusieurs, ou des débris, ou des restes de noms qui seraient plus puissants que lui. Derrière la signature "authentique", il peut toujours y en avoir une autre. Il y a deux façons d'élaborer cette question de la signature. On peut énoncer des lois, des analyses à portée universelle. Mais on peut aussi analyser chaque signature singulièrement, mettre en pièces le nom propre, le recomposer, en travailler les débris comme Derrida le fait lui-même avec son propre nom, crever sa limite sémantique, chercher derrière cette signature la signature d'un ou d'une autre. C'est alors toute la problématique du sujet et de son inscription dans la langue qui est transformée, et avec elle le corps non linguistique de l'écriture. Agir ainsi à l'égard des "grands philosophes", c'est les décélébrer : décélérer leur célébration. Cette décélébration ou désacralisation, on peut l'analyser comme l'irruption du secret dans l'oeuvre. |
Une collection de signatures de peintres.
Comme exemple de ce que la signature dissimule, Derrida propose, dans Glas, pour son propre nom : déjà, Ja, Da, débris, derrière, khi, dérision, etc. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaNom DC.LLE DerridaSignatureHE.LHE ArchiOeuvreSignatureOE.LLK GlasSecretMF.LLM DerridaDeuilNomDD.LKK USignatureEntiere Rang = NSsignatureEntiereGenre = MK - NG |
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