Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le nom                     Derrida, le nom
             
Jacques Derrida - "Les fins de l'homme - A partir du travail de Jacques Derrida", Ed : Hermann, 2013, p229

 

Glas 48b (Derrida) -

Ecrire, c'est produire un nom propre sans rapport avec le nom patronymique, c'est amorcer un chemin vers un autre nom qui ne peut pas être connu avant d'être produit

   
   
   
               
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

La proposition ci-dessus est issue d'un propos de Jacques Derrida tenu oralement lors de la Décade de Cerisy de 1980 Les fins de l'homme, retranscrit ainsi par Pierre Madaule :

"S'en tenir au nom patronymique - même s'il faut le travailler - c'est rester à un niveau superficiel. Le nom propre est seulement l'amorce d'un chemin vers un autre "nom", sans rapport avec le nom patronymique, "nom" qui ne serait pas nécessairement un nom, car il peut prendre une tout autre forme : une phrase (tronquée ou non), un son, un dessin, un emblème, etc. Ecrire, ce serait produire ce "nom", une signature qui ne peut pas être connue avant d'être produite (même si elle est la marque de l'histoire d'un sujet)" (Derrida, Les fins de l'homme, p229).

Pour lire Glas, il faut que le lecteur se mette dans cette position d'écriture. A son tour, il se met en scène (ou il met sa famille en scène), il écrit un autre texte. Comme le dit Madaule (p223), c'est le lecteur qui bat sa coulpe, qui porte le deuil de son nom. Lisant Glas, c'est son propre convoi mortuaire qu'il suit, c'est sa propre inscription qu'il lit sur sa tombe. Ecrire l'autre nom, encrypté, en se confrontant à l'illisible, ne va pas sans une perte, sans folie. Ce n'est pas le lecteur qui lit le texte, c'est le texte qui lit le lecteur. En déclenchant une "auto-lecture idiomatique" (Pierre Madaule, p224), le lecteur enfourche un cheval plus fort que lui.

Extrait de Glas (48b).

 

 

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
DerridaNom

LE.LLE

ULenom

Rang = REcritureNom
Genre = MK - CIT