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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, plaisir, jouissance | Derrida, plaisir, jouissance | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Points de suspension, Entretiens", Ed : Galilée, 1992, p41 - |
Toujours déjà encodé, le premier cri vient suspendre une jouissance qu'on veut faire attendre |
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Généralement, on oppose le cri au discours. Le cri serait immédiat, inarticulé, urgent. Par opposition au langage, il serait dépourvu de code. Mais le "premier" cri, celui de l'infans, n'apparaît-il pas quand on fait attendre une jouissance? Quand une jouissance fait faux bond, on répond à contretemps, à côté, mais de manière déjà codée. Jacques Derrida invoque le cri dans un entretien enregistré au magnétophone. Le magnétophone peut créer lui aussi une situation d'urgence : il faut répondre, immédiatement, sans délai. Soit on répond, soit on fait faux bond. Il se sent traqué. Peut-être aurait-il envie de crier (à la place de répondre) : ce serait une façon (codée) de déplacer l'urgence. Alors il parle (et beaucoup). Presque tout le discours oral contribue à desserer l'urgence, dit-il [ce qui le place du côté du cri]. Si on l'oblige à s'exposer sans défense, à voix nue, il essaiera de neutraliser l'urgence. Comment? Refuser d'improviser, corriger le texte a posteriori. Donc le cri s'inscrit dans une économie. "Il donne déjà ce qu'il regarde. En retardant, il manoeuvre pour garder plus longtemps cela même qu'il retarde, jouissance ou douleur qu'il fait passer l'une dans l'autre par écoomie du temps" (p42). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPlaisir EQ.LEF UCriCode Rang = PCriCodeGenre = MH - NP |
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