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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Glas", Ed : Galilée, 1974, p109b Ex Libris - |
En contaminant tout le système de la langue, les effets de nom propre et de signature dérobent les critères rigoureux de cadrage proposés par la linguistique |
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C'est ainsi qu'on peut résumer le long passage sur Saussure dans Glas (pp101b-112b). Saussure remarque que l'existence des onomatopées (parmi lesquelles, significativement, il choisit "glas", un mot supposé ressembler au bruit d'une cloche) pourrait mettre en danger sa théorie de l'arbitraire du signe. Dire "glou glou", c'est nommer un son; mais cette onomatopée peut toujours se transformer en système arbitraire. A l'origine, le mot glas n'avait rien d'une onomatopée; et pourtant pour certaines oreilles, c'en est devenu une. Impossible de "cadrer" définitivement, c'est-à-dire de décider entre la motivation et l'immotivation. Du réel, de l'indiciel, vient toujours perturber, ou contaminer, ou transformer le système de la langue. A la logique saussurienne de l'arbitraire du signe, Derrida oppose une autre logique : celle du nom propre et de la signature, qui échappent à l'opposition signifiant / signifié. Dans son vocabulaire, cette autre logique relève du mors et de l'anthérection. Le signifiant reste toujours, au moins en partie, par un morceau, ancré dans la chose (le corps, le réel). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ULalangueSaussure Rang = MSaussureLangueContamGenre = MK - NG |
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