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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, Hegel | Derrida, Hegel | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Glas, Hegel et les Juifs | Glas, Hegel et les Juifs | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Glas", Ed : Galilée, 1974, p49a Juif russe (Exhibition ethnographique, 1867) - |
"Je m'éc." (Glas) m'auto - affecte | Selon Hegel, la tragédie juive est laide, abominable, elle ne peut éveiller que l'horreur ou le dégoût - qui sont ceux du même Hegel devant la castration |
"Je m'éc." (Glas) m'auto - affecte | ||||||||||||||
Derrida, phallus, phallocentrisme, le sexuel | Derrida, phallus, phallocentrisme, le sexuel | ||||||||||||||||
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Cette affirmation est extraite du dernier paragraphe du livre de de Hegel, "L'esprit du judaïsme". Dans la traduction reprise par Derrida : "La grande tragédie su peuple juif n'est pas la tragédie grecque, elle ne peut éveiller la terreur ni la pitié, car toutes deux naissent seulement du destin d'un faux-pas nécessaire auquel se laisse entraîner un être beau; cette tragédie ne peut éveiller que l'horreur (Abscheu). Le destin du peuple juif est le destin de Macbeth qui sortit de la nature, s'attacha à des êtres étrangers, foulant et tuant à leur service tout ce qu'il y a de sacré dans la nature, se vit finalement abandonné de ses dieux (car ils étaient des objets, il était leur esclave) et fut nécessairement anéanti jusque dans sa foi". Traduction des éditions Vrin (par Olivier Depré) : "La grande tragédie du peuple juif n'est pas une tragédie grecque, elle ne peut éveiller ni la crainte ni la compassion, car celles-ci ne surgissent que du destin d'un faux pas nécessaire commis par un être beau; [la tragédie du peuple juif] ne peut éveiller que le dégoût. Le destin du peuple juif est le destin de Macbeth, qui sortit de la nature même, s'attacha à des êtres étrangers et, à leur service, dut ainsi nécessairement fouler aux pieds et massacrer toute la sacralité de la nature humaine, être finalement abandonné par ses dieux - car ils étaient des objets, et lui était esclave - et être foudroyé dans sa foi elle-même" (p93). La tragédie du peuple juif, pour Hegel, était nécessaire. Le mot est répété deux fois. Non seulement les Juifs ignorent la beauté et l'amour, mais en outre ils doivent porter la responsabilité et la culpabilité des pires crimes, des pires trahisons, celles que personnifie le nom de Macbeth, ce traître, ce meurtrier de tous ses compagnons, inspiré par la sorcellerie. Mais si j'ai recopié ici deux traductions distinctes, c'est à cause du mot par lequel elles différent : horreur pour l'un, dégoût pour l'autre. Le mot Abscheu peut signifier dégoût, horreur, et aussi aversion, répulsion, haine. Ces significations sont toutes impliquées par le dernier paragraphe de Hegel. |
Pour Derrida, cette horreur, ce dégoût, sont ceux que Hegel éprouve devant la castration. Quelques pages plus haut (p75), Hegel évoque la Gorgone (ou Méduse), en précisant qu'elle "transformait tout en pierre". Le mythe de la Méduse est grec, et non pas juif, mais peu importe : puisque (selon Hegel) le Juif n'a pas de sensibilité, puisqu'il est pure matière minérale, il est à la fois celui qui transforme et est transformé en pierre. Hegel omet de signaler l'origine du pouvoir de la Gorgone (la monstration du sexe féminin), avouant par là (par cette omission), la terreur, l'horreur, le dégoût, l'aversion, la répulsion et la haine que lui inspirent... les Juifs. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaHegel JE.LLK GlasJudHegHE.KKJ GlasAutoAffHD.KKL DerridaPhallusYH.LLK UJuifsHegelDegout Rang = RHegelJuifsHorreurGenre = MR - NP |
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