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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel | Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, Lévinas | Derrida, Lévinas | |||||||||||||||
Pierre Delain - "Pour une uvrance à venir", Ed : Guilgal, 2011-2017, Page créée le 7 janvier 2016 | Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels | [L'œuvre d'Emmanuel Lévinas "aura obligé" Jacques Derrida à mettre en oeuvre, par son Oeuvre, l'inconditionnalité comme telle] |
Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels | ||||||||||||||
Le principe de l'oeuvre, sans condition | Le principe de l'oeuvre, sans condition | ||||||||||||||||
Orlolivre : S'accommoder, sans accommodation | Orlolivre : S'accommoder, sans accommodation | ||||||||||||||||
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1. Qui aura obligé qui? Le texte de Jacques Derrida, En ce moment même dans cet ouvrage me voici, dont la première version date de 1980 et la dernière, publiée dans Psyché 1, Inventions de l'autre, de 1987, commence par deux phrases : - son titre : En ce moment même dans cet ouvrage me voici, - ce qu'on pourrait appeler une déclaration ou profération, précédée par un tiret : - Il aura obligé. Pour progresser dans l'analyse, il faut considérer simultanément le texte de Derrida sur Lévinas et le texte même de Lévinas. Qui est le signataire? demande Derrida? La question porte sur un "Qui". Qui est celui qui profère "me voici", “en ce moment même“ (syntagme fréquent chez Lévinas)? De qui est l'ouvrage mentionné, et quel ouvrage ? Dans "Il aura obligé", qui est le "Il"? Qui est celui qui oblige (l'obligeant) et qui est l'obligé? Tout est fait, dans le texte derridien, pour brouiller la réponse. Dans l'un ou l'autre rôle, ce peut être Lévinas, Derrida lui-même, l'interlocutrice à laquelle il s'adresse, ou encore moi, le lecteur, voire, encore plus étrange ou angoissant, ce peut être un autre, un tiers inconnu, un Dieu ou un nom de Dieu. Le texte de Derrida nous encourage, nous incite, nous invite à proposer des hypothèses. Répondre à ce texte ou répondre de ce texte (celui de Derrida), c'est aussi répondre à cette invitation. Voici donc l'hypothèse à partir de laquelle je propose d'interpréter ce texte : ce serait l'Œuvre elle-même (avec un grand Œ) qui serait un "Qui". Ce serait elle qui, en ce moment même, proférerait "Me voici", ce serait elle l'obligeant et l'obligé, le lieu (khôra) où naissent les signataires. Les corpus que nous nommons oeuvre de Derrida ou de Lévinas renvoient à la structure ou la stricture d'un "il faut" qu'on désignera, toujours à titre d'hypothèse, comme "derrido-lévinassien". Autrement dit, qui est ce "Qui" multiple, inconnu? Le concept d'Œuvre en personne dans son équivocité, tel que (Derrida + Lévinas), monstre chimérique, le fabriquent. Testons cette hypothèse, voyons si elle est crédible, si elle "tient", si elle tient le texte, si elle tient dans le texte.
2. Une générosité radicale. Poursuivons en mettant en avant un mot qui ne figure pas une seule fois dans le texte de 1980 : inconditionnel. Le mot n'y est pas, ou pas encore (car il sera fréquent dans l'autre texte que Derrida consacrera à Lévinas en 1996, Adieu à Emmanuel Lévinas), mais tout le texte y renvoie, et plus particulièrement cette phrase princeps par laquelle Derrida commence son texte : Il aura obligé. "Il aura obligé", qui? quoi? Puisque le contenu n'est pas précisé, c'est que c'est le principe qui compte. Avant même de dire, d'écrire, il aura obligé, il aura obligé d'une obligation singulière, dépourvue de toute dimension de dette ou de faute. Comment cela est-il possible, une obligation inconditionnelle, qui se donne comme telle, sans prendre jamais la forme d'un devoir imposé par une autorité à laquelle on doit obéir? Ce ne peut être ni le don d'un "Qui", ni le don d'un "Quoi", mais celui d'une Œuvre. L'Œuvre ne donne rien de concret, ni un objet, ni un dit, ni quelque opération que ce soit, elle ne donne que le don. Dans plus d'un texte (dont certains sont cités ici; §2), Jacques Derrida le répète : il ne désire rien d'autre que cela, donner le don, donner le donner, sans échange, sans retour, sans réciprocité, sans restitution. Ce serait cela, selon l'hypothèse ici avancée, le geste derrido-lévinassien : donner le don. Et qui donnerait le don? L'Œuvre. "Rien n'est plus difficile que d'accepter un don. Or ce que je "veux" "faire" ici, c'est accepter le don, l'affirmer et le réaffirmer comme ce que j'ai reçu. Non pas de quelqu'un qui, lui, en aurait eu l'initiative, mais de quelqu'un qui aurait eu la force de le recevoir, de le réaffirmer. Et si c'est ainsi que je te donne (à mon tour), cela ne sera plus une chaîne de restitutions mais un autre don, le don de l'autre. L'invention de l'autre. Est-ce possible? Est-ce que cela aura été possible? Mais cela ne doit-il pas avoir eu lieu déjà, avant tout, pour que la question même en surgisse, ce qui la périme d'avance?" (En ce moment même en cet ouvrage me voici, in Psyche 1, Inventions de l'autre, p163). "Je désire tenter de donner à E.L.. Ceci ou cela? Telle ou telle chose? Un discours, une pensée, un écrit? Non, cela encore donnerait lieu à échange, commerce, réappropriation économique. Non, lui donner le donner même du donner, un donner qui ne soit même plus un objet ou un dit présent, puisque tout présent reste dans la sphère économique du même" (Ibid, p164). cf : l'analyse qu'en fait Mireille Calle-Gruber : En oeuvrant, Jacques Derrida ouvre la scène d'une langue, il donne le don des langues, il fait don du don. Jacques Derrida cite une phrase de Lévinas, reprise deux fois à l'identique dans deux textes différents : L'Œuvre pensée radicalement est un mouvement du Même vers l'Autre qui ne retourne jamais au Même, voir ici une analyse plus détaillée). Si l'oeuvre comme telle (l'Œuvre avec un grand Œ) n'exige aucune contrepartie, alors le devoir du lecteur et ou du destinataire, c'est d'y répondre avec une ingratitude absolue. Dans la formulation proposée par Lévinas, l'Œuvre ne produit aucune dette, aucune reconnaissance du côté du lecteur, et donc aucune autre possibilité de faute que celle qui serait commise en ignorant cette injonction. Vouloir répondre au don par un contre-don aboutirait à ré-enfermer l'animal chimérique (Derrida + Lévinas) dans le cercle de l'échange, c'est-à-dire dans la prison, la cage qu'ils détestent le plus. Mais par son écriture, l'Œuvre résiste absolument à ce funeste destin. Notons une conséquence de la formule de Lévinas : si l'obligation est absolument libre, dépourvue de toute forme de contrat, de tout endettement, alors la responsabilité est aussi sans limite. Il ne peut y avoir, dans le rapport à l'Œuvre, ni négociation ni compromis.
3. Une écriture stricturale. Pour inscrire dans son texte le lieu extérieur, étranger du "il faut", il faut à l'Œuvre une certaine modalité d'écriture, une certaine manière de nouer le langage en laissant s'inscrire le tout autre, de le lier dans la phrase en préservant le lieu délié d'où il s'impose. En inventant ce style, cette grammaire singulière, il produit le don inconditionnel dans lequel l'écriture derridienne, recevant ce don, s'inscrit elle aussi. On trouve dans En ce moment dans cet ouvrage me voici (p180) une formulation plutôt rare, faire son oeuvre. Ce qui fait oeuvre chez Lévinas, l'énorme responsabilité de son oeuvre, pas seulement dans la philosophie mais aussi dans la médecine, l'économie, l'Etat, etc. , c'est qu'elle noue ensemble les interruptions, les déchirures, les coutures, de telle façon qu'elles fassent série, tout en laissant place à l'incalculable. L'oeuvre lévinassienne propose un enchaînement, une mise en série de la "dé-stricturation ab-solue", écrit Derrida (p180) en une formulation oxymorique où chacun des deux mots est lui-même déchiré. Il faut, pour faire oeuvre de ces noeuds d'interruptions, une stricture. Faire oeuvre, c'est aussi laisser faire la stricture par une écriture, un idiome, une originalité irremplaçables.
4. Pour penser le "Il faut", il faut penser l'oeuvre.
5. Dislocation. Quel est le signataire des oeuvres de Lévinas? Il faut, pour que ces oeuvres soient performatives, oeuvrantes, que ce signataire soit impossible à rassembler, disséminé, disloqué. cf : L'oeuvre de Lévinas, qui aura obligé à une autre pensée du nom, aura été signée par un "Il" disloqué, sans nom, qui soussigne toute oeuvre et met en oeuvre tout ouvrage. Dans cette dislocation, tout contrat, endettement ou circularité est entraîné.
6. Retrait. Dans En ce moment même en cet ouvrage me voici, Derrida privilégie un texte de Lévinas apparemment mineur, qu'on peut considérer comme théologique ou cabalistique. On retrouve pourtant dans ce texte la trame de l'interprétation derridienne. cf : La sériature derridienne, définie à partir de la pensée de la trace chez Lévinas, renvoie au re-trait ab-solu du nom révélé de Dieu. Sur le mécanisme du retrait dans l'écriture même de Lévinas, cf : Emmanuel Lévinas (E.L.) ne fait pas oeuvre, il laisse oeuvrer l'oeuvre, il la laisse faire oeuvre par la "sériature", cette série de ratures ou retraits qui inscrit la trace de l'effacement. Par la sériature, le signataire se déprend de toute autorité, et pourtant il commande, il oblige. Par son écriture, Lévinas réussit étrangement à soutenir ce paradoxe. Il en est de même pour l'écriture de Derrida. En cherchant à penser la possibilité d'une telle chaîne, il la contresigne. En écrivant "En ce moment même dans cet ouvrage me voici", en donnant ce titre-là à ce texte-là, il se met lui aussi dans la position disloquée - retirée du "Il" lévinassien.
7. L'ouvrage, en ce moment même. cf : "En ce moment même dans cet ouvrage me voici", déclare l'Œuvre. L'oeuvre d'E.L. au présent, "en ce moment même", est performative. En inventant l'autre, elle nomme la responsabilité. Cette invention n'est pas temporelle ni ontologique, c'est une invention de la langue, du texte, par un Dire plus vieux que son Dit, et même plus "vieux" que tout discours. La force étrange du texte de Lévinas tient à un performatif inouï, comme on n'en a jamais décrit. L'effectivité du "Il" de Lévinas, qui s'inscrit dans la locution "Il faut", ne tient ni à des procédés rhétoriques, discursifs, ni à une profession de foi de type onto-théologique. Elle tient à un double mouvement de dislocation et de retrait qui n'opère pas dans le discours mais le transforme, le déconstruit par l'invention d'un autre acquiescement pré-originaire. Affirmer la responsabilité, c'est affirmer l'obligation; affirmer l'obligation, c'est affirmer l'Œuvre; et affirmer l'Œuvre, c'est la signer. Toute la question est alors de savoir qui signe l'Œuvre (celle de Lévinas comme celle de Derrida), et quelle est la légitimité, l'autorité de ce signataire. Il en reste, en tous cas, un "il faut" : une restance active, un mouvement toujours en marche.
8. Répondre de son Œuvre, c'est répondre du tout autre. Voici une oeuvre qui dit : "Me voici, tu dois répondre de moi, et pour cela tu dois passer par ce que je dis de l'Œuvre". Pourquoi acquiescer? Pourquoi obtempérer? On peut toujours l'écarter, la refuser, la rejeter. Mais même alors, même à travers le rejet, elle contaminera, elle fera effraction en-dehors d'elle-même. Tandis que l'oeuvre (courante) est bordée, cadrée, limitée, l'oeuvre inconditionnelle, celle du tout autre, fait effraction. Ce n'est ni une performance du signataire, ni une performance du lecteur, c'est une performance du tout autre. Or, qu'est-ce que le tout autre? Pas nécessairement ce qui se désigne sous ce nom. Il serait, chez Lévinas, si l'on suit Derrida, le lieu d'un double retrait : celui du Il, trace de la sériature comme indiqué plus haut et aussi l'un des noms de Dieu; et celui du Elle, la féminité qu'il contresigne, sans le vouloir. On retrouve sous la signature de Lévinas (E.L.) ces deux retraits ; d'un côté une altérité dite, retrouvée et commentée dans les textes bibliques et talmudiques; et d'un autre côté un surcroît d'altérité, un symptôme qui déborde sa marque sexuelle revendiquée, masculine. Si, en secret, le tout autre est Elle, alors on ne peut répondre de l'Œuvre qu'en se laissant contaminer par Elle, un Elle qu'il ne faut pas confondre avec une quelconque essence féminine : c'est le Elle de l'hymen, celui de la jetée disséminale ou de l'accueil inconditionnel.
9. Retour sur l'éthique même. Reprenons notre hypothèse depuis le départ. Nous disions que, sous la signature de Lévinas, ce qui se met en oeuvre est l'oeuvre comme telle, l'Œuvre avec majuscule. Selon la démonstration derridienne, cette oeuvre invente l'autre, le tout autre qui l'oblige selon la temporalité du futur antérieur : il aura obligé - en général, sans que cette obligation ne porte sur un contenu déterminé, à la façon du messianique sans messianisme qui sera développé par Derrida plus tard. Son audace, c'est d'inventer ce qui ne peut être réduit à aucune causalité : l'inconditionnel, l'inconditionnel comme tel. Cette invention, ajoutons-nous dans cette conclusion partielle, c'est l'éthique même. Lévinas met en relation l'essence du langage, l'éthique et l'effacement du nom de Dieu, qu'on peut rapprocher du langage pur évoqué par Walter Benjamin dans La tâche du traducteur. Il faut du langage, dit-il, pour répondre au retrait de la divinité dans le nom. Cette responsabilité antérieure à tout engagement, toute connaissance, c'est l'éthique. Jacques Derrida retrouve l'éthique dans l'écriture même de Lévinas, en tant qu'elle donne lieu, au futur antérieur, à une réponse "de l'autre comme un passé qui n'aura jamais été présent". Avec l'intervalle ou le décalage qu'elle induit, on pourrait dire que cette réponse est la différance même (bien qu'ici Derrida n'emploie pas ce mot-là, il parle d'"irréductible différence" (p173)]. Derrida dit autre chose : c'est l'éthique même (p192). Une écriture qui produit, en elle, la différance, produit l'éthique. Or la formule "c'est l'éthique même" se trouve déjà chez Lévinas, justement à propos de l'oeuvre considérée comme liturgie. voir la citation ici.
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-------------- Propositions -------------- -Une déclaration du type : "En ce moment même dans cet ouvrage me voici" produit chez Lévinas un éclatement du "Me voici", une dislocation du Même -Ce qui aura fait oeuvre dans l'oeuvre d'Emmanuel Lévinas, c'est qu'"Il aura obligé" à penser une autre manière de penser l'obligation du "Il faut", une autre manière de penser l'oeuvre -Le don de Lévinas au lecteur, c'est la possibilité d'être livré à une responsabilité sans limite, de s'obliger librement à la dislocation du même -L'oeuvre d'Emmanuel Lévinas, par sa gratuité, au-delà même de la pensée et du pensable, c'est l'éthique même -Une responsabilité antérieure à tout engagement, qui nous oblige à l'égard des autres, est probablement l'essence du langage -La responsabilité (éthique) qui répond (à) / de l'autre comme un passé qui n'aura jamais été présent, c'est l'essence du langage -"L'Oeuvre pensée radicalement est un mouvement du Même vers l'Autre qui ne retourne jamais au Même"; c'est une liturgie non religieuse, "l'éthique même" -Une oeuvre, il ne faut rien lui rendre, il faut la lire sans dette, sans faute, au-delà de toute restitution possible, dans l'ingratitude absolue -Jacques Derrida désire donner le donner même du donner, un donner qui ne soit ni un objet, ni un dit, ni quelque opération assez identique à elle-même pour revenir au même -En oeuvrant, Jacques Derrida ouvre la scène d'une langue, il donne le don des langues, il fait don du don -Par son écriture, par une certaine manière de lier, serrer, entrelacer dans une série le Dire et le Dit, Emmanuel Lévinas invente le tout autre -C'est en laissant faire la stricture que l'écriture de Levinas aura fait son oeuvre : une obligation qui oblige -Il faudrait pour l'oeuvre d'Emmanuel Lévinas définir un performatif sans événement présent, comme on n'en a jamais décrit, mais que toute proposition présuppose -Ce qui, dans l'oeuvre de Lévinas, fait son oeuvre, plus vieux que l'oeuvre, ne peut pas se dire avant elle -L'oeuvre de Lévinas, qui aura obligé à une autre pensée du nom, aura été signée par un "Il" disloqué, sans nom, qui soussigne toute oeuvre et met en oeuvre tout ouvrage -L'oeuvre d'E.L. aura donné à penser une Oeuvre qui, avant même ce qu'elle en aura dit, aura obligé à une dislocation absolue de tout contrat, endettement ou circularité -Emmanuel Lévinas (E.L.) ne fait pas oeuvre, il laisse oeuvrer l'oeuvre, il la laisse faire oeuvre par la "sériature", cette série de ratures ou retraits qui inscrit la trace de l'effacement -La sériature derridienne, définie à partir de la pensée de la trace chez Lévinas, renvoie au re-trait ab-solu du nom révélé de Dieu -Pour répondre de l'oeuvre d'E.L., il aura fallu passer par ce qu'elle dit de l'Oeuvre : qu'elle ne lui revient pas mais qu'elle est une performance du tout autre, qui nous contamine -Comme la psychanalyse freudienne, la signature de Lévinas assume la marque sexuelle (masculine), et abandonne la différence sexuelle à un tout autre déjà marqué de masculinité -L'Oeuvre de Lévinas, signée "Il", est dictée en secret par un surcroît d'altérité non dite : l'hétéronomie absolue du "Elle" qu'on retrouve dans son nom, "E.L." -En disant de l'oeuvre de Lévinas : "Elle aura obligé", Jacques Derrida ne distingue plus sa voix ni de la sienne (E.L.) ni du tout-autre, féminin, qui la contresigne -Dans la tradition talmudique, il n'y a pas de mot pour Dieu : le mot désignant la divinité est "Nom"; et de ses noms, déjà, elle se retire |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Levinas ArchiOeuvreLevinas AA.BBB DerridaLevinasCG.LDF DerridaIncondGT.LLD OeuvreIncondDL.LLK ArchiOeuvreDeconsHE.LEE EB_ArchiOeuvreLevinas Rang = LLevinasIncondOeuvreGenre = - |
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