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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Glas", Ed : Galilée, 1974, p108b Schema accompagnant le Cours de Saussure - |
Il n'y a pas plus de pur arbitraire du signe que de pure motivation : les deux se contaminent l'un l'autre |
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Saussure affirme, dans son Cours de linguistique générale, le principe de l'arbitraire du signe. Il distingue les onomatopées "authentiques" (comme clic-clac, où le mot imite le bruit) de celles qui sont contredites par l'étymologie (par exemple fouet, qui dérive du latin fagus). Toute onomatopée, selon lui, est entraînée dans une évolution phonétique qui peut réduire ou même faire perdre la consonance initiale. Mais l'évolution peut aller dans l'autre sens, comme le montrent, justement, les mots fouet ou glas, où l'évolution linguistique n'est pas allée vers le phonétisme, mais vers la ressemblance (une lanière cinglante, le bruit d'une cloche). Pourquoi privilégier l'une sur l'autre? demande Derrida. Entre les effets de motivation et d'arbitraire, il y a contamination. Le système de la langue produit des effets phonétiques, mais par ailleurs des processus de remotivation ou de renaturalisation affectent la langue. Le principe de l'arbitraire du signe ne conduit jamais à une "purification" (ou systématisation) totale de la langue. Les cadres du lagage se dérobent, il y a toujours remotivation. |
Deux exemples de signes selon Saussure : à gauche la chose (le référent, le signifié), à droite le signifiant.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida USaussureSigneArbitraireGenre = MK - NG |
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