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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Une signature à entendre au bord du corpus | Une signature à entendre au bord du corpus | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, sur sa vie | Derrida, sur sa vie | |||||||||||||||
Mireille Calle-Gruber - "Jacques Derrida, la distance généreuse", Ed : La Différence, 2009, pp47-48 Autoportrait (Andrea Mantegna, 1471-74) - |
Le texte talith | L'autobiographie derridienne, c'est ce qui aura fait qu'elle n'aura pu être faite : un retrait du "biographique", ce lieu introuvable, cette mère, ce réceptacle |
Le texte talith | ||||||||||||||
Derrida, le rien, khôra | Derrida, le rien, khôra | ||||||||||||||||
Derrida, la mère, la matrice | Derrida, la mère, la matrice | ||||||||||||||||
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D'une part, Derrida écrit dans la vieille langue, classique, et d'autre part, il écrit dans une nouvelle langue, inouïe. Il faut l'un et l'autre, c'est une obligation, une injonction, un double bind. Dans l'écriture derridienne, la même double injonction opère pour l'autobiographie. D'une part, sa langue est engagée dans son corps, sa chair, sa peau, ses tissus, ses cicatrices, et d'autre part, l'autobiographique ne s'écrit pas vraiment. Au contraire, ce qui s'écrit, c'est ce qui y fait obstacle. "Ce que j'ébauche ici, ce n'est surtout pas le commencement d'une esquisse d'autobiographie ou d'anamnèse, pas même un timide essai de Bildungsroman intellectuel. Plutôt que l'exposition de moi, ce serait l'exposé de ce qui aura fait obstacle, et jeté contre lui" (Derrida, Le monolinguisme de l'autre, p131). L'autobiographie est par principe impossible, fait observer Mireille Calle-Gruber (p48). Il est incroyable de la dire, impossible de l'énoncer, et cependant il faut y croire. Jacques Derrida privilégie pour cela certaines modalités d'écriture ou figures de rhétorique comme l'apposition ("procédé par lequel un terme ou une proposition qualifient un nom ou un pronom en leur étant juxtaposés"). En apposant à son texte (philosophique) des figures, des marques déictiques, des pronoms personnels, des apostrophes, il en fait un "lieu introuvable", une "demeure autobiographique", un réceptacle, où se croisent ces éléments disparates. Ainsi le biographique est-il toujours à la fois en retrait et parlé, énoncé. L'anamnèse et le témoignage se mélangent. |
Autoportrait de l'artiste dans la Chambre des Epoux de Mantoue (Andrea Mantegna, 1471-74).
L'autobiographique est toujours à venir dans l'oeuvre. Rien n'est révélé, mais au lieu même de la blessure, du stigmate, il ne raconte pas, il signe. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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CalleGruber PlanConceptOeuvre CG.LLD DerridaBiographie2008.KL.LKJ TexteTalithGH.LLR DerridaRienHT.LHT DerridaMereFilleGT.LDF RDerridaAutobiogRetrait Rang = OAutobiogDerridaNonGenre = MR - IA |
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