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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel | Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, Lévinas | Derrida, Lévinas | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, p191 Cheveux rouges (Kirchner, 1914) - |
Derrida, le tout - autre | Pour répondre de l'oeuvre d'E.L., il aura fallu passer par ce qu'elle dit de l'Oeuvre : qu'elle ne lui revient pas mais qu'elle est une performance du tout autre, qui nous contamine |
Derrida, le tout - autre | ||||||||||||||
Derrida, le performatif | Derrida, le performatif | ||||||||||||||||
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"La contamination entre le "il" au-delà de la langue et le "il" dans l'immanence économique de la langue et de son interprétation dominante, n'est pas simplement un mal, une contamination "négative", elle décrit le procès même de la trace en tant qu'elle fait oeuvre, d'un faire-oeuvre qu'il aura fallu entendre non pas à partir du faire ou de l'oeuvre mais de ce qui se dit de l'uvre dans son uvre, du dire de ce dit, de sa performance entr(el)acée" (En ce moment même dans cet ouvrage me voici, in Psyche 1, p191). "Il faut, bien que personne n'y contraigne personne, lire son oeuvre, autrement dit y répondre et même en répondre, non pas à partir de qu'on entend par oeuvre selon l'interprétation dominante de la langue, mais selon ce que son oeuvre dit - à sa manière - de l'Oeuvre, de ce qu'elle est, autrement dit de ce qu'elle doit (être), autrement dit ce qu'elle aura dû (être), comme oeuvre dans l'oeuvre" (ibid p191). "Et si tu veux accéder à "son" oeuvre, il t'aura fallu passer par ce qu'elle aura dit de l'Oeuvre, à savoir qu'elle ne lui revient pas. C'est pourquoi tu as, toi, à en répondre. Elle est entre tes mains qui peuvent la lui donner, la lui dédier" Il peut sembler exagérément insistant d'avoir recopié ces trois citations qui se recoupent, l'une après l'autre. Mais ce sont elles qui insistent et redemandent : Qu'est-ce qui fait que nous devions répondre de cette oeuvre? (demande Derrida). Une particularité des ouvrages de Lévinas, c'est que ce qu'ils donnent ne peut être donné qu'en-dehors d'eux, hors-livre, hors-cadre. "Le problème déborde le cadre de ce livre" dit-il à la fin de Totalité et Infini. "Ce qui s'ouvrage du présent ouvrage ne fait oeuvre qu'au-dehors du livre" précise Derrida. En laissant une trace en ce moment, ici même, ces ouvrages sont contaminants. Ils échappent au vouloir. |
Hors-livre, hors-cadre, hors-oeuvre, chez Lévinas : la femme.
"Qu'est-ce que je te dis quand je prononce "laisse-moi"? Quand tu dis "il m'a laissée", ou comme dans le Cantique des Cantiques, "il s'est esquivé, il est passé?"" (Derrida, En ce moment dans cet ouvrage me voici, in Psyché 1 p191). Quand Derrida fait dire à Lévinas : "Il m'a laissée", il réitère l'appel de l'oeuvre lévinassienne. Son oeuvre ne lui revient pas, à lui (Lévinas). C'est toujours un acte manqué. S'il y a performance, performatif, le sujet de ce performatif est l'autre, le tout autre. C'est alors que la différence sexuelle revient : il parle au féminin. Il appelle, il demande, il nous demande un surcroît d'altérité, et si nous le lisons, nous ne pouvons éviter d'y répondre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ArchiOeuvreLevinas JF.LLF DerridaLevinasLE.LLE DerridaToutAutreLN.LLK DerridaPerformatifMM.LMM ULevinasRetourNon Rang = QLevinasRetourNonGenre = MR - IA |
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