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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel | Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, femme, différence sexuelle | Derrida, femme, différence sexuelle | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, pp194-197 Dame a la rose (Paris Bondone, 1560) - |
Derrida, Lévinas | Comme la psychanalyse freudienne, la signature de Lévinas assume la marque sexuelle (masculine), et abandonne la différence sexuelle à un tout autre déjà marqué de masculinité |
Derrida, Lévinas | ||||||||||||||
Derrida, le tout - autre | Derrida, le tout - autre | ||||||||||||||||
Derrida, Freud, la psychanalyse | Derrida, Freud, la psychanalyse | ||||||||||||||||
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Alors que la plupart des philosophes prétendent à la neutralité, Emmanuel Lévinas assume clairement la masculinité de sa signature. Quand il parle, par exemple, du mystère féminin, cela n'aurait pas pu être écrit par une femme. Ce choix d'assumer une marque sexuelle est selon Derrida "remarquable dans l'histoire de l'écriture philosophique". Mais d'un autre côté, l'altérité, pour lui, c'est celle du tout autre. La différence sexuelle est secondaire, subordonnée, elle est dérivée du tout autre. Or ce tout autre d'avant la différence sexuelle, il est déjà marqué de masculinité (le pronom "il" vient avant le "elle", le fils avant la fille, etc.). En secondarisant la différence sexuelle de cette façon, on secondarise aussi la femme. Derrida nomme cette logique bizarre, illogique, le "il" prolégoménal. Ce "il" des prolégomènes, déjà viril, c'est aussi celui de la psychanalyse freudienne, et c'est aussi celui de Lacan. Le résultat de cette dérivation d'une arkhè neutre, c'est que Lévinas tente de maîtriser la différence sexuelle et la féminité elle-même. En soumettant la femme à l'intériorité de la maison (l'oikos, l'économie), il y inscrit aussi l'anéconomique. Dans son oeuvre même, c'est un surcroît d'altérité non dite qui finit par commander. En désexualisant le rapport au tout autre, Lévinas laisse venir l'autre du tout autre, qu'il ne peut que contresigner. |
Lévinas pense l'Oeuvre par l'inscription du tout autre, par la dislocation absolue de toute économie ou réciprocité. Mais il reste muet, silencieux, sur cet autre qu'est la différence féminine. Peut-être son symptôme ou son secret se trouve-t-il là. En s'appuyant sur les "docteurs" de la bible, il retient la féminité dans la zone du Même, il l'enferme dans une crypte. L'hypothèse avancée par Derrida, c'est que cette altérité-là travaillerait au-dedans de son oeuvre, la contaminerait, dicterait en elle son hétéronomie, écrirait son texte depuis son envers. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ArchiOeuvreLevinas KF.LLK DerridaFemmeTE.LET DerridaLevinasJG.KKJ DerridaToutAutrePL.LLK DerridaFreudGJ.LLJ ULevinasMasculFem Rang = QLevinasFemAlteriteGenre = MR - IA |
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