Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, Lévinas                     Derrida, Lévinas
Sources (*) : Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels               Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels
Jacques Derrida - "L'écriture et la différence", Ed : Seuil, 1967, p218, Violence et métaphysique

 

Caricature russe (auteur inconnu, 1906) -

Derrida, l'éthique

La non-violence absolue dont Derrida dénonce, en 1963, l'impossibilité, fera retour plus tard dans son oeuvre comme don ou hospitalité inconditionnels

Derrida, l'éthique
   
   
   
Derrida, violence, cruauté Derrida, violence, cruauté
               
                       

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Y a-t-il ou non un tournant dans le Derrida des années 1990, par rapport à celui des années 1960? Oui et non. Il y a un déplacement dans les motifs, dans les prises de position, mais c'est la même logique qui se prolonge. En 1963, dans Violence et métaphysique, Derrida oppose la pensée de l'être heideggerienne au Dire lévinassien. Selon lui, la non-violence ne peut pas être pure, car "la pensée de l'être n'est jamais, dans son dévoilement, étrangère à une certaine violence". Un être sans violence se produirait hors de l'étant, ce qui est impossible. Dans ses écrits des années 1990, Derrida opposera toujours Heidegger à Lévinas. Mais plutôt que de choisir la pensée de l'être, il privilégiera le don, le pardon ou l'hospitalité - qui peuvent être rapportés au Dire de Lévinas, cet Autre infini, cette "non-violence pure" dont il faisait le procès. C'est donc désormais Lévinas qui est privilégié - à moins qu'une certaine forme de dialogue ou d'entrelacs puisse faire tenir les deux penseurs ensemble.

Déjà, en 1963, Derrida renvoie Heidegger et Lévinas, le Grec et le Juif, dos à dos, comme en témoigne la chute de Violence et métaphysique : "jewgreek is greekjew. Extremes meet" (citation de Joyce, p228). Entre ces deux "extrêmes", il semble solliciter le dialogue. Mais si rien ne précède la différence ontico-ontologique, comme il l'affirme par exemple p213 (suivant Heidegger), comment pourrait-il y avoir dialogue avec une pensée fondée sur la précédence d''"un don du monde à autrui comme tout autre" (p219), proférée par Lévinas? Derrida, lui, voudra toujours se situer à la fois des deux côtés. Jusqu'au bout, il maintiendra cette position aporétique, niant tout " tournant".

 

 

 


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