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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la marche, le pas | Derrida, la marche, le pas | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, auto - affection | Derrida, auto - affection | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Parages", Ed : Galilée, 2003, pp28-29 Street Art - |
Derrida, retrait, effacement | Dans tout récit, il y va d'un "pas" qui rapproche et éloigne, ouvre à lui-même sa propre distance, ne se forme que pour se soustraire à la présence et l'identité |
Derrida, retrait, effacement | ||||||||||||||
Derrida, la présence | Derrida, la présence | ||||||||||||||||
Derrida, Blanchot | Derrida, Blanchot | ||||||||||||||||
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"Pas" est le titre d'un texte que Jacques Derrida consacre à Blanchot, à moins que ce ne soit autour de Blanchot ou à l'occasion de Blanchot, car ce qu'il propose, dans ce texte (et malgré les très nombreuses citations des textes de fiction signés Blanchot), pourrait être aussi dit concept ou quasi-concept de "pas" (éventuellement généralisable). Il y a du "pas" chez Blanchot, dans tout récit et peut-être aussi dans tout texte. Comme le "Viens", le "pas" peut se dire au présent; dans la langue courante, bien qu'il ne soit jamais tout à fait présent, et bien que le "pas" dont il est question chez Blanchot puisse être aussi lu comme le mouvement d'un "archi-pas". Ce mouvement se dit dans la langue et affecte aussi le hors langue. En ouvrant sur soi-même et sur l'autre, le "pas" tient ensemble le proche et le lointain. Il circule et fait circuler comme un va-et-vient. Divisé par une négation, il ne peut ni se réapproprier, ni rendre plus proche ce qu'il approche, ni se soumettre à une dialectique ou à une logique de l'identité. Quand il est, il n'est pas, il s'oublie. Sa syntaxe peut être comparée, dit Derrida, à celle du "sans" (p32), et aussi sa topique, sa phoronomie (équilibre), sa beauté. Dans le pas aussi, il y a opération sans opération, ou repos sans repos, ou loi sans loi, ou "sous-venir sans mémoire d'un viens" (p33). Il y a, dans un pas, collision du proche et du lointain. Dans le pas, il y va de l'autre, il ne peut s'approcher que comme autre, c'est-à-dire en s'éloignant. Il ne peut apparaître dans son altérité qu'à se rapprocher, dans une marche, une démarche où le pas se déplace, se démultiplie. |
Dans son mouvement, dans le déplacement qu'il provoque, le pas se "soustrait", dit Derrida, à la présence, à l'identité. De la présence ou de l'identité dont il pourrait devenir le lieu, il se retire. C'est un retrait qui n'arrive pas après, mais dans le mouvement même du pas. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaMarche CH.LDO DerridaAutoAffectionTE.LOL DerridaRetraitPG.KKL VoixPresenceHL.KLL DerridaBlanchotEF.LEF UPasRetrait Rang = LRecitPasGenre = MK - NG |
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