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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Orlolivre : comment ne pas disqualifier le livre | Orlolivre : comment ne pas disqualifier le livre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Les récits de l'incalculable | Les récits de l'incalculable | |||||||||||||||
Pierre Delain - "La mise à nu des exils", Ed : Guilgal, 1988-2017, Page créée le 13 avril 2017 - |
Pour plus d'une déconstruction à venir | [Orlolivre : S'en prendre au livre, sans livre] |
Pour plus d'une déconstruction à venir | ||||||||||||||
Les tâches orloviennes (ce qui s'en éparpille) | Les tâches orloviennes (ce qui s'en éparpille) | ||||||||||||||||
X, sans X (Orlolivres) | X, sans X (Orlolivres) | ||||||||||||||||
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--- C'est le récit d'une rencontre qui commence par une conjonction de dates. Je ne me souviens plus exactement dans quel contexte j'ai envisagé, dans le cours de l'année 2003, de lancer ce projet qui a finalement pris le nom de Derridex. Mon intérêt pour Derrida n'était pas récent. Il datait de la lecture, en 1991, dès sa publication, de cet incroyable texte intitulé Circonfession. Je m'étais alors plongé dans les livres publiés sous cette signature qui m'était alors, encore, peu familière. Son écriture était si complexe, si retorse, qu'il me semblait impossible d'en rendre compte par les moyens usuels. J'avais alors mis au point, d'abord pour moi-même, ce que je voyais à l'époque comme une méthodologie d'indexation / restitution. On peut tout faire d'un texte, n'est-ce pas? Mais j'avais quand même des scrupules. Avais-je le droit d'engager un projet comme celui-là sans me présenter à l'auteur? Il m'était arrivé plusieurs fois d'assister à son séminaire à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes [étrange nom pour une école, n'est-ce pas? comme si, jamais, on ne monterait assez haut pour se mettre à la hauteur des études], mais je ne l'avais pas rencontré personnellement, je ne lui avais jamais parlé. Devais-je le contacter? Je me suis posé la question, j'hésitais, je n'osais pas, et c'est alors, en octobre 2004, alors qu'une décision était sur le point de se prendre (c'est ce que je croyais), que j'ai appris son décès. La question semblait réglée : jamais je n'entrerais en relation avec la personne, mais seulement avec l'œuvre. Ce n'était pas exactement la décision que j'avais anticipée, mais c'était ainsi. Il ne me restait plus qu'à me mettre au travail, et je me réjouissais à l'avance. Mais voilà : ça n'a pas marché exactement comme je le pensais. Cette personne dont je croyais qu'elle avait disparu opportunément pour me laisser le champ libre, ne se laissait pas faire. Elle ne cessait de s'adresser à moi, sans vergogne, dans ses textes. _ La question de savoir à qui mes textes s'adressent, j'ai toujours fait en sorte de la laisser ouverte. - Excuse-moi, Jacques, mais sauf erreur, tu viens de dire quelque chose. Je croyais que tu étais absent et que tu le resterais définitivement. Tu m'embarrasses. Celui qui vient de parler, c'est qui? Toi-même, ton spectre, ou le jeune Jackie qui est inscrit sur ta tombe? Ou un auteur, un philosophe? Je me méfie de tes dénégations. Avec toi, on ne sait jamais. _ Tu sais bien que je ne parle pas. C'est de la fiction. C'est toi qui prétends me faire parler, et tu voudrais que j'occupe cette place que tu m'assignes? - Il me semble que la place du spectre, c'est toi qui l'as nommée, c'est toi qui nous l'as assignée! Moi, je ne suis qu'un pauvre lecteur. Je n'ai jamais été ventriloque. _ Tu vas un peu vite. Trop facile de m'assigner une place, quelle qu'elle soit (ou même plusieurs places), alors que cette notion de place, je l'ai dénoncée comme structurale, métaphysique. Quand le spectre arrive, aucune place n'est déjà creusée pour lui, on ne peut savoir ni quand, ni d'où il reviendra. - Ah ah! Je t'y prends Jackie. Tu prétends que le spectre ne se laisse maîtriser par aucun savoir, mais tu as l'air de t'y connaître en spectrologie ou en hantologie comme tu dis, un mot de ton invention qui se termine quand même par logos. De mon côté je n'y connais rien, j'essaie de rendre compte de mon expérience à l'adresse du lecteur. Au fond je suis plus derridien que toi. Ne me reproche rien : celui qui tient la plume n'a aucune idée de ce qu'il écrit, c'est toi qui l'a dit. _ Je ne me suis jamais exprimé comme ça. Dans cette littérature que tu écris, je parle trop. Tu ferais mieux de me citer. --- Voilà, lecteur, comment les choses se passent. J'essaie d'écrire un texte qui tienne la route, et une voix revient sans arrêt. C'est sa voix, je la reconnais, mais je ne peux pas en être absolument sûr. Si encore il reprenait, dans les mêmes termes ou dans des termes approchants, ce qu'il a déjà écrit, je pourrais m'y retrouver. Mais il a le culot de dire du nouveau! Comment voulez-vous que je m'y retrouve? - (Ouarda) : Mon pauvre ami, si tu comptes sur nous pour te donner les clefs, tu peux toujours attendre!
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-------------- Propositions -------------- -Une histoire académique -Un projet où la place du livre aurait été réinventée -Un philosophe dont le corpus est aussi un corps |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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OrloLivres IDLParcours AA.BBB RDLIParcoursUI.LKI DeconsAVenirOH.LOH DerridaEparYI.LKO GdoFabriqueZI.KJD NZ_IDLParcours Rang = YIDLRecitFableGenre = - |
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