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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, eschatologie, messianique | Derrida, eschatologie, messianique | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'apocalypse | Derrida, l'apocalypse | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "D'un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie", Ed : Galilée, 1983, p78 Apocalypse de Jean (ouvrir le livre) - |
Avec les écrits apocalyptiques, la vérité de la révélation s'annonce exemplairement comme condition transcendantale de tout discours |
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Un discours apocalyptique dévoile une vérité : voici venir la fin, elle est imminente. Ce n'est pas seulement la révélation d'un secret, ce n'est pas seulement l'annonce d'un événement particulier, c'est la révélation de la vérité en général, la vérité de la vérité (p69). Le jugement dernier, c'est que, à la fin, la vérité se dévoile. Nous allons tous mourir, c'est comme si nous étions déjà morts. C'est la structure de la vérité elle-même qui est apocalyptique. Comment démystifier ce discours? Il faudrait tenir compte de la démultiplication des voix, de leur entrelacement, des ruses et des pièges des différents discours apocalyptiques d'aujourd'hui. Dans la complexité des envois, on ne sait pas qui parle, qui écrit, qui adresse quoi à qui. La destination du message (comme son destinataire), restent à venir, indécidables. Mais justement, cette indétermination, "n'est-ce pas aussi celle de toute scène d'écriture en général? C'est une des suggestions que je voulais soumettre à votre discussion : l'apocalyptique ne serait-il pas une condition transcendantale de tout discours, de toute expérience même, de toute marque ou de toute trace? Et le genre des écrits dits "apocalyptiques" au sens strict, ne serait alors qu'un exemple, une révélation exemplaire de cette structure transcendantale" (Derrida, D'un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie, pp77-78). |
"Et je vis un ange puissant, qui criait d'une voix forte : Qui est digne d'ouvrir le livre, et d'en rompre les sceaux ?" (Apocalypse de Jean).
Ce qui compte dans la structure apocalyptique, la vérité de ce discours, ce n'est pas ce qui est annoncé (le contenu), c'est l'annonce en tant qu'annonce (acte de langage). La structure de l'écriture, du texte, de la marque, de la trace, du langage s'y auto-présentent. Sans destination assurée, sans énonciateur unique, le discours apocalyptique révèle, exemplairement comme le dit Derrida, la structure eschatologique de la voix - qui est aussi celle du discours courant. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaMessie LC.LLK ApocalypseHumainFF.KML UDiscoursApocal Rang = LDiscoursApocalypseGenre = MR - IA |
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