Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, religion                     Derrida, religion
Sources (*) : Derrida, christianisme, latinisation               Derrida, christianisme, latinisation
Jacques Derrida - "Surtout, pas de journalistes!", Ed : Galilée, 2016, pp35-36

 

Pieta allemande, 14e siecle -

Derrida, retrait, effacement

Le message chrétien, c'est l'épreuve de la mort de Dieu : il faut en passer par l'auto-destruction auto-immunitaire, la kénose

Derrida, retrait, effacement
   
   
   
Derrida, auto - immunité Derrida, auto - immunité
               
                       

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Les Lumières, la sécularisation, la laïcité, sont inconcevables en-dehors du christianisme. Elles s'inscrivent dans la logique "terrifiante" de l'auto-immunité. Dans Surtout, pas de journalistes! (1997), Jacques Derrida insiste sur les adjectifs "terrifiant", "terrible", qui sont répétés plusieurs fois, dès le début du texte à propos de la ligature d'Isaac (p10), puis à propos de la logique auto-destructrice (p35), du mouvement d'auto-immunité (p32), en tant que possibilité biologique, quand le corps détruit ses propres défenses (p35) et aussi en tant que figure religieuse (chrétienne) avec l'annonce de la mort de Dieu. Qu'y a-t-il de terrible dans le message chrétien? La kénose. "Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit (εκένωσεν) lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix !" (Epître de Saint Paul aux Phillipiens, Ph 2:7). Dieu se dépouille, par amour, de tous ses attributs - y compris de sa joie, sa toute-puissance, sa vie. Selon Derrida, l'annonce de la kénose est sans cesse renouvelée par les autorités chrétiennes. "Cette popularité du Pape tient à cette certitude profonde et partagée - dans l'angoisse, le désespoir ou le soulagement : Dieu est mort, on vient de l'annoncer à la télévision" (p36). La "destruction du corps religieux par sa propre production" [destruction du corps du Christ par le christianisme] est un "mystère terrifiant" (p35), une épreuve : l'épreuve de l'auto-immunité.

 

 

Toutes les morts de Dieu du monde occidental, philosophiques, laïques ou autres, trouvent leur source dans la figure du Christ en croix donnant son corps. Dans les médias d'aujourd'hui, partagés entre la réaction et la surenchère à l'égard de la violence, cette figure ne cesse de revenir.

 


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