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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, théologie négative | Derrida, théologie négative | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, retrait, effacement | Derrida, retrait, effacement | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Sauf le nom (Post-Scriptum)", Ed : Galilée, 1993, p106 Carte de l'Europe en 1870 vue par un caricaturiste allemand - |
On ne peut rien dire de Dieu, sauf le nom | De la possibilité de la théologie négative, on peut aujourd'hui déduire une "politique", un "droit", une "morale" - un laisser-être qui oblige à mettre ces mots entre guillemets |
On ne peut rien dire de Dieu, sauf le nom | ||||||||||||||
Derrida, l'éthique | Derrida, l'éthique | ||||||||||||||||
La démocratie à venir, au - delà du politique | La démocratie à venir, au - delà du politique | ||||||||||||||||
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La théologie négative ne vient pas de nulle part, ses racines sont en Europe. C'est là qu'elle a été formalisée comme telle. Mais cet enracinement, elle le joue comme un déracinement. L'idiome chrétien ne suffit pas pour la déterminer. Même les discours du pape sont doubles : ils réaffirment le logocentrisme du Verbe, mais ils ouvrent un passage du côté du bord, là où l'on peut laisser être l'autre. Par ce biais, ce délaissement (Gelassenheit en allemand), le jeu de Dieu s'ouvre. On peut dire qu'il est lui aussi laissé à l'abandon, en un lieu inaccessible. Comme n'importe quel amour, l'amour de Dieu autorise la jouissance de Dieu, dans les deux sens du génitif : il jouit, et le fidèle en jouit (p102). En ce point où le désert de la théologie négative rejoint son désir, il se pourrait qu'elle apporte, aujourd'hui, "la chance d'une promesse et d'une annonce" (p105). Il se pourrait qu'elle ouvre un chemin qui permette de passer de l'idiome le plus commun (désertique) à autre chose, dont le droit international est une amorce. |
La théologie négative, faite de prémisses et d'axiomes, peut se transformer en programme. Mais il y a en elle une autre possibilité de filiation. C'est ici (p108) que Derrida introduit la démocratie à venir, thème qu'il développera beaucoup plus tard. Cette démocratie n'est ni une idée, ni un concept, mais l'héritage d'une promesse. Il faut passer par l'aporie, tel serait le secret le plus étrange pour une démocratie (p109). La démocratie, on ne la définit pas plus qu'on ne définit Dieu. On ne transmet pas ce secret à n'importe qui. Il se pourrait qu'il vienne, (par amitié), (s'il vient), en post-scriptum. Ce secret si rare est celui d'un retrait, d'une "Gelassenheit exemplaire" (p111). Pour qui sait abandonner Dieu, il est possible de laisser l'autre, celui-ci, dans la sérénité. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPriere MN.LKJ DerridaRetraitRU.LKJ SaufNomDieuMQ.LMO DerridaEthiqueXC.MMJ DemoDeconsDM.KJK UTheolNegPolitique Rang = PPolitiqueTheolNegGenre = MR - IA |
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