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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, père / fils | Derrida, père / fils | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'au - delà, le pas au - delà | Derrida, l'au - delà, le pas au - delà | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Séminaire 1975-76 "La vie la mort"", Ed : Seuil, 2019, p83 - - |
Derrida, Nietzsche | En Oedipe aveugle, solitaire, se met en marche le pas au-delà inouï du tout dernier homme qui ne s'adresse plus à personne et ne peut même plus se garder comme dernier |
Derrida, Nietzsche | ||||||||||||||
Derrida, l'inouï | Derrida, l'inouï | ||||||||||||||||
Sur l'"autothanatographie", néologisme derridien | Sur l'"autothanatographie", néologisme derridien | ||||||||||||||||
"Mourir vivant", un fantasme et plus | "Mourir vivant", un fantasme et plus | ||||||||||||||||
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S'appuyant sur le texte de Blanchot, Le dernier homme, Jacques Derrida analyse le fragment 87 du texte de Nietzsche, Le Livre du philosophe. Il est question, chez Nietzsche, du dernier homme, du dernier philosophe, dont la voix s'éteint avec lui quand il s'intitule Œdipe et écrit sa mort, la mort de son moi. Pourquoi Derrida fait-il appel à cette voix au moment de commencer l'analyse du texte de François Jacob, La logique du vivant, qu'il poursuivra ensuite pendant trois séances supplémentaires de son cours ? Il s'agit, dit-il, d'une transition. Comme le dernier homme ou le dernier philosophe, Œdipe, qui n'a plus de père pour le guider, ne sait pas où il va, et peut-être Derrida doit-il s'interroger sur ce qu'il fait en s'engageant dans la suite de son cours. On ne sait jamais vers quoi un enseignement peut transiter. En effet l'interprétation qu'il propose du dernier homme peut être qualifiée d'extrême, d'excessive. Le dernier homme n'ayant plus à qui s'adresser ne se voit plus, ne se connaît plus. Il ne sait même plus qu'il est le dernier. La structure inouïe de ce pas de transition, ce pas au-delà, tient à l'oubli qui est le sien, qui n'a plus rien à voir avec ce qui s'enseigne sous ce mot, un oubli radical (sans refoulement) de ce qu'il supprime et aussi de ce qu'il garde. Cet oubli est une défaite de la métalangue et aussi de tout enseignement. |
Pourquoi alors avoir sélectionné ces parties-là du discours nietzschéen et de celui de Blanchot ? Il faut que la transition au-delà de l'Œdipe, sa résolution comme on dit, se traduise par une lecture à la fois interprétative, active et productive (p84). L'Eternel Retour de Nietzsche n'est pas seulement une répétition du devenir, c'est aussi un "devenir-actif". Au moment de s'intéresser au discours biologique, il faut trouver une transition qui laisse ouverte son au-delà. Œdipe ne maîtrise rien, il fait transition vers une transition qu'aucun métalangage ne peut décrire. Comme la vie qui marche vers un au-delà de la vie qui est la vie sans être la vie, le discours du professeur (Derrida) ne peut s'appuyer sur aucune loi, aucun concept non métaphorique. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPereFils RH.KJD LVLMAudelaJE.LJE DerridaNietzscheJD.LJD DerridaInouiQF.LDF AutoThanatoDH.LOE MourirVivantRE.LED UOedipeDernierHomme Rang = MOedipeDernierHommeGenre = MK - NG |
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