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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Entre qui et quoi, nous vivons | Entre qui et quoi, nous vivons | ||||||||||||||||
Michael Fagenblat - "Negative Theology as Jewish Modernity", Ed : Indiana University Press, 2017, p13 Dessin de Max Klinger - |
Ce qui distingue l'âme humaine de celle de l'animal, c'est qu'en partageant le néant avec Dieu, elle devient "Qui?" |
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Evoquant la théologie négative dans la modernité juive, Michael Fagenblat cite le Zohar, qui cite L'Ecclésiaste : "Ensuite j'ai réfléchi à cette prétention des hommes d'être l'objet des préférences de Dieu, et j'ai vu que, considérés en eux-mêmes, ils sont comme les animaux. Car telle la destinée des fils d'Adam, telle la destinée des animaux. Leur condition est la même, la mort des uns est comme la mort des autres. Un même souffle les anime : la supériorité de l'homme sur l'animal est nulle, car tout est vanité." (L'Ecclésiaste, 3:18-19). Ce qui distingue l'humain, c'est qu'il est le seul à partager le ayin (néant) avec Dieu (c'est la nullité, la vanité de la citation ci-dessus). Avec l'équation (Bina=Mi?=Qui?), la sagesse est liée à un questionnement sur le moi qui ne trouve aucune réponse. Si le moi est à l'image de Dieu, il s'expose à l'irreprésentable. Sa forme instable est liée au questionnement : Qui? On en arrive à la célèbre formulation de Kafka : Qu'ai-je en commun avec les Juifs, si déjà je n'ai rien en commun avec moi-même? Et qu'ai-je en commun avec les autres humains? Rien, le rien. [Mais contrairement à ce que dit l'Ecclésiaste, rien ne prouve que les animaux n'ont pas, eux aussi, accès au rien. Qui peut prétendre le savoir?]. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Fagenblat ZoharQuiproquo ME.LME UQuiNeant Rang = XNeantHumainAnimalGenre = MR - IA |
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