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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
John Caputo - "The Prayers and Tears of Jacques Derrida", Ed : Indiana University Press, 1997, p52 | Chez Derrida, "tout autre est tout autre" : chaque singularité est substituable au nom de Dieu - tandis que chez les Grecs, le particulier est moins réel et moins vrai que l'universel |
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Tout autre est tout autre, dit Derrida. Ce tout autre, ce peut être n'importe quelle singularité. Entre cette singularité et le nom de Dieu, la traduction peut aller dans les deux sens "comme une rivière qui coulerait dans les deux sens à la fois" (Caputo, p53). On ne peut jamais l'arrêter. On peut nommer l'autre du nom de Dieu, et le nom de Dieu est un exemple de cet autre qui est nommé. Si la déconstruction est la passion du tout autre, on peut dire de cette passion qu'elle tend à sauver le nom de Dieu ainsi défini (dans Sauf le nom) : un nom qui reste toujours traductible et qui n'est la propriété de personne (pas même du pape). Au-delà de la personne de Jacques Derrida, la déconstruction laisse ouvert, indécidable, ce qui se nomme Dieu, justice, tout autre, singularité, don, etc. (p67). Elle ne reste pas assise comme un juge, mais laisse venir d'autres traductions de ces mots. Elle ne vient pas avant le nom de Dieu ou la foi, mais après, en se demandant ce qui arrive.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Caputo_J USingulToutAutre Rang = TToutAutreNomdeDieuGenre = - |
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