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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Résistances, de la psychanalyse", Ed : Galilée, 1996, p22 | La "résistance à l'analyse" inscrit toute interprétation dans un rapport de forces, la loi d'un "poleros" irréductible où, dans la séduction, se condensent polemos et eros |
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Freud a choisi le mot psychanalyse pour désigner sa pratique en référence au mot grec "analuein", qui signifie délier, dénouer. Analyser un problème, le résoudre, trouver un solution, c'est dissoudre un lien, s'en délivrer, s'en absoudre. Comme il l'explique dans le Rêve de l'injection faite à Irma, la résistance à l'analyse suppose que le rapport analytique soit aussi un rapport de forces. C'est une loi : toute interprétation suppose à la fois séduction et combat, eros et polemos. Jacques Derrida condense les deux termes en un seul mot, Poleros. "Prends ma solution, tu seras dans le vrai" dit Freud au patient, qui ne peut lui opposer autre chose que la dénégation. L'analyse est une exigence d'amour, au nom de la vérité. [Tu dois accepter la vérité que je te donne au nom du transfert, de l'amour pour moi auquel tu as acquiescé en t'engageant dans l'analyse], et c'est aussi une politique - car il faut une politique pour combiner polemos et eros. Dans poleros, le mot politique est donc, lui aussi, inscrit. Pour recevoir l'amour de l'analyste, le patient doit préférer sa solution, il doit se l'approprier, considérer qu'elle n'est pas passionnelle, mais neutre. Pour Freud, s'il résiste, ce ne peut être qu'à la vérité, et pas à l'analyse comme telle.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida U.résistance Rang = OresistanceAnalysePolerosGenre = - |
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