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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, Heidegger | Derrida, Heidegger | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, femme, différence sexuelle | Derrida, femme, différence sexuelle | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Geschlecht III - Sexe, race, nation, humanité", Ed : Seuil, 2018, p109 Heidegger, vue depuis la fenetre de son bureau - |
Derrida, communauté | Pour interpréter la corruption du "Geschlecht" comme chute, malédiction, Heidegger doit présupposer un lieu originel, univoque, qu'il hérite de Platon et du christianisme |
Derrida, communauté | ||||||||||||||
Derrida, le mal | Derrida, le mal | ||||||||||||||||
Derrida, l'héritage | Derrida, l'héritage | ||||||||||||||||
Derrida, christianisme, latinisation | Derrida, christianisme, latinisation | ||||||||||||||||
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Heidegger dénonce la décomposition, la corruption du Geschlecht, ce lieu d'origine suggéré par la langue allemande où se croisent la souche, la famille, la généalogie, les générations et une différence sexuelle rassurante ou apaisée. Il situe cette corruption comme déclin, déchéance, comme s'il y avait eu un premier temps intact, non contaminé. C'est cette supposition que Derrida analyse comme platonicienne ou chrétienne. Heidegger, qui dénonce la théologie, la métaphysique, y ferait retour par le biais de ce non-dit, un lieu d'origine quasi-idéal, confondu avec les sources de la langue allemande. Cette structure serait, depuis Sein und Zeit, réitérée dans les textes de Heidegger sous les noms de chute (Verfall), appel (Ruf), perte (verlieren) abandon (verlassen) ou souci (Sorge) (Geschlecht II, in Psyche2 pp67-68). Après le déclin, la décomposition (Verwesung) du monde moderne (liée à la technique), il faut faire appel à ce lieu d'apaisement ou de rassemblement où règne la "tendre" différence sexuelle dont parlerait (selon Heidegger) Trakl dans ses poèmes - une affirmation contestée par Derrida, qui voit dans le rapport frère/soeur de Trakl une double homosexualité, un désir de l'autre, l'émergence d'une autre sexualité détachée de la différence usuelle des sexes. La promesse heideggerienne d'un lieu sacré, sans guerre (Geschlecht III p70), reste marquée, selon Derrida, par le christianisme. Elle serait peut-être même encore plus authentiquement chrétienne (p110) que la foi en Dieu, car un Dieu non nommé, imprononcé, n'est pas moins exigeant. |
La fontaine qu'Heidegger voyait depuis son bureau, dans la "hutte" (Hütte) de Todtnauberg.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaHeidegger FC.LDF DerridaFemmeCH.KJJ DerridaCommunauteIH.MOK DerridaMalGK.LKD DerridaHeritageMN.KJH DerridaChristLH.LLH UGeschlechtChretien Rang = QHeideggerPlaotnChristGenre = MK - NP |
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