Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, ses livres | Derrida, ses livres | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Nationalité et nationalismes philosophiques : le théologico-politique", Ed : Non publié, 1986-1987, | Séminaire "Théologie - Politique : Nationalité et nationalismes philosophiques : le théologico-politique" (Jacques Derrida, 1986-87) [Sem1986] |
||||||||||||||||
|
Table
|
Ce séminaire non encore publié comporte neuf séances : 1. "Signatures de la vengeance". [Ce titre ne correspond pas au contenu de la séance. Après avoir annoncé qu'il traiterait cette année du nationalisme comme structure de témoignage en privilégiant trois problématiques (la corruption, la vengeance, le spectre) et trois textes (le Traité Théologico-Politique de Spinoza, Ch 17, la lettre de Gershom Scholem à Frank Rosenzweig, le Nietzsche de Heidegger, 1 pp99-100 et aussi Qui est Zarathoustra de Nietzsche, in Essais et Conférences), Derrida analyse la corruption, la circoncision, l'élection des Juifs, dans le TTP de Spinoza]. 2. "La corruption des signes. Plus de jalousie, plus de vengeance, plus d'élus". [La vengeance, cette puissance immaîtrisable, est le fil qui relie les trois textes. Dieu peut se venger, une langue peut se venger, l'histoire peut se venger. C'est le retour d'un spectre, d'une violence pré-originaire, antérieure au droit. Cette violence est, selon Derrida qui s'appuie sur Spinoza en débordant Spinoza, liée à la nomination, au nom de Dieu. Elle surprend Spinosa car elle heurte son rationalisme christianisant. 3. Pas de titre. [Relecture du Ch VII du TTP, où Spinoza déclare en même temps l'incorruptibilité de la langue hébraïque et la difficulté d'accéder au "vrai sens" des mots hébreux, qui s'est largement perdu. Qu'est-ce qu'une langue sacrée, et en quoi est-elle distincte d'une langue profane?] 4. Séance dont une version modifiée a été publiée sous le titre Les yeux de la langue, L'abîme et le volcan en 2012. 5. Non titré. 6. Non titré. 7. Non titré. 8. Non titré. 9. Non titré. --- Jacques Derrida a commencé son cycle pluri-annuel sur Nationalités et nationalismes philosophiques en 1984, à une époque il ne pouvait pas avoir connaissance de la lettre de Gershom Scholem à Franz Rosenzweig qui occupe une place centrale dans le séminaire 1986-87. Cette lettre n'a été découverte par Stéphane Moses dans les papiers de Gershom Scholem (mort en février 1982) qu'en mars 1985. Ce dernier l'a publiée très vite avec une longue introduction dans le numéro de juillet / septembre 1985 des Archives de sciences sociales des religions. La méditation derridienne autour de ce texte a elle aussi été rapide, puisque un an plus tard, avant même d'avoir reçu le texte en langue allemande que devait lui adresser Stéphane Moses, il en fait état dans son séminaire. Il s'intéressera, explique-t-il, aux Juifs qui témoignent entre les deux guerres d'une double élection (Israël, Allemagne) : Scholem, Benjamin, Rosenzweig, Buber, Adorno, Arendt. Il s'intéressera aussi au langage sacré, une question qui court à travers tout le séminaire (séance 3 p12).
---------------------------- Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Sources DerridaBiblio 1986.Sem198 YYA.Derrida.1986 Rang = YYASem1986Genre = - |
|||||||||||||||