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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la cendre | Derrida, la cendre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Feu La Cendre", Ed : Des Femmes, 1987, p53 - |
Même sans reconnaissance de dette, sans savoir de quoi ou de qui, la cendre vient à la place d'un don |
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Il y a une écriture pyrotechnicienne qui feint de tout abandonner. Si le feu détruisait cette écriture, il n'en resterait que des cendres (rien). Jacques Derrida cite une série de noms : Mallarmé, Baudelaire, Mauss, Virginia Woolf, Nietzsche, mais le seul fait de les citer, de les mentionner, montre qu'il en reste quelque chose. La cendre a laissé un don, des traces qui justifient les dédicaces, des reconnaissances de dette. Il y a eu un Quoi, un Qui, et dénier la dette, c'est aussi la reconnaître, reconnaître un centre (une origine) qui aussitôt s'effrite car le "t" peut devenir "d", le centre s'éloigner de lui-même et devenir cendre. La dédicace de décembre 1971 que lui-même a fait inscrire à la fin du texte La dissémination, c'est une fausse restitution qui ne dit rien de son origine. C'est une anesthésie, une hallucination. La cendre est un nom, c'est une figure, même s'il n'y a ni visage, ni corps, ni couleur, seulement des mots. Cendre est le mot qui nomme une chose à la place d'une autre, il renvoie au souvenir d'autre chose qui ne se présente pas soi-même, un nom qui lui aussi peut s'effacer sans reste une fois prononcé, un mot qui après être sorti de la bouche peut devenir rien ou semence de rien. |
La cendre n'est pas de la fumée, ce n'est pas de l'air ou du souffle, elle laisse un reste sensible, marque de don, de dette. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaCendre FF.LDF UCendreDon Rang = NCendreDonGenre = MH - NP |
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