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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la cendre | Derrida, la cendre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Feu La Cendre", Ed : Des Femmes, 1987, p57 - |
N'étant rien qui soit au monde, le nom "cendre" peut, en se donnant, ouvrir à l'au-delà de l'être |
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Le destin de toute cendre est de se séparer, se consumer, de partir en cendre de cendre dont plus rien n'est gardé, ni reste, ni mémoire, ni parole. Il y aurait eu cendre, mais rien n'aurait eu lieu, il n'y aurait plus rien à en dévoiler. Détruite sans retour, elle resterait finalement intacte, vierge, indéchiffrable. On ne saurait rien d'elle, ni passé ni trace, rien du tout. Mais c'est oublier que la cendre est un mot. "La cendre n'est rien qui soit au monde, rien qui reste comme un étant", mais c'est un nom de l'être. En introduisant cette expression, Derrida ouvre à une autre problématique sur la cendre. Feu la cendre a été publié en 1987, entre Comment ne pas parler (conférence prononcée à Jérusalem en juin 1986) et Sauf le nom, texte daté d'août 1991 publié dans un ouvrage intitulé Derrida and Negative Theology en 1992. Quand il écrit que cendre est "un nom de l'être qu'il y a là mais qui, se donnant, n'est rien, reste au-delà de tout ce qui est (konis epekeina tes ousias), reste imprononçable pour rendre possible le dire alors qu'il n'est rien", il renvoie à cette logique où, en nommant le rien, on rend silencieusement possible un dire sur l'au-delà de l'être - par le simple fait de cette nomination. |
[Cendre, ainsi, pour être lu comme un nom de Dieu]. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaCendre JF.LKF UCendreTheolNeg Rang = NCendreRienTheolGenre = MH - NP |
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