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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Francisco de Goya y Lucientes | Francisco de Goya y Lucientes | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Pluricité de l'image | Pluricité de l'image | |||||||||||||||
Yves Bonnefoy - "Goya, les peintures noires", Ed : Editions du Regard, 2006, p127 Leocadia Zorilla, femme du peuple (Francisco Goya, 1821) - |
Les peintures noires de Goya disloquent l'empire des images sur l'être-au-monde |
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Les peintures noires rompent avec toute fiction ou cliché de langage. Elles font de l'image une énigme - ou plus : elles portent un désir d'en finir avec les images. Ainsi dans le portrait de femme trouvé à l'entrée de la maison du sourd, et qu'on suppose être le portrait de sa compagne Leocadia, il a remplacé la cheminée sur laquelle elle s'appuyait par un énorme rocher noir, surmonté par une balustrade qui donne sur un lieu inimaginable. Si le bleu du ciel est un lieu terrestre, le rocher (masse opaque, incolore, silencieuse) est une tombe, et la peinture évoque le rapport à la mort. La jeune femme s'appuie de tout son long sur cette pierre. Le rocher fait partie du sens de l'oeuvre, il est une pensée en lui-même : celle du néant. C'est une matière informe, comme le sable brumeux où s'enlise le Chien de la même maison du sourd. Mais alors que la compassion pour le chien pouvait s'exprimer hors-langage, on peut parler avec cette femme. Le portrait de Leocadia serait l'aveu d'un échec : celui de l'art à rompre le cercle de ses mirages. A cause de cet échec, Goya aurait quitté l'Espagne pour la France, qui tentait alors d'autres expériences picturales. |
Carl Einstein fait un commentaire analogue sur les images cubistes. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Bonnefoy GoyaParcours VD.LVD ProImageHY.LHY T.dislocation Rang = OGenre = A - |
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