J'utilise ce mot-là, d'origine latine, Vox, à cause de sa sonorité, de son côté tranchant, claquant, pour désigner l'objet-voix comme pure sonorité, la voix réduite à sa plus simple expression, la voix dans sa nudité, dans son essence, comme on dit (même si ce mot-là ne veut rien dire, essence - et justement pour ça -). Je m'inspire de Solal Rabinovitch mais je reste dans le discours courant, je ne suis pas dans la psychanalyse, je me sers des mots lacaniens car ils sont dans l'air du temps mais je renonce à sa rigueur, donc ces mots-là n'ont pas exactement le même sens que dans l'univers analytique bien que ce soit les mêmes.

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La voix existe indépendamment de tout contenu, de toute signification.