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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le juste | Derrida, le juste | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Spectres de Marx", Ed : Galilée, 1993, p14 Portrait de Feliks Jasienski (Jacek Malczewski) - |
Depuis un lieu spectral, entre vie et mort, une injonction sentencieuse affecte de parler comme le juste |
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C'est Derrida qui pose l'aphorisme : "Je voudrais apprendre à vivre, enfin". Pourquoi cet aphorisme inintelligible, qui pose une injonction impossible - car vivre, ça ne s'apprend pas [la vie nous est donnée]? Pour poser la question de ce qui est juste. Il ne suffit pas de vivre, il faut encore poser cette question-là. C'est pour nous nécessaire, irréductible - et urgent (enfin, nous la posons, cette question). En plus de la vie, nous nous posons la question de ce qui est juste, et cela, c'est l'éthique même. Qu'un livre sur Marx commence par la question : Comment vivre de manière juste? n'étonnera personne. Qu'est-ce qui nous oblige à poser cette question? D'où vient-elle? De très loin, d'un spectre énigmatique, qui se situe lui-même entre la vie et la mort. C'est lui qui la pose, cette question, qui l'impose comme axiome. Nous la respectons. Nous n'y pouvons rien, c'est notre héritage. Ce juste vers lequel nous tendons n'est pas celui du droit ni de la loi. Il ne nous conduit pas vers un équilibre, comme la diké grecque (telle que définie par Heidegger), mais au contraire vers un perpétuel déséquilibre. Pour décrire ce déséquilibre, Jacques derrida passe par la figure d'Hamlet. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaJuste IL.OKK UInjonctionSentence Rang = JInjonctionJusteGenre = MR - IB |
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