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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'écriture | Derrida, l'écriture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le sujet, le moi | Derrida, le sujet, le moi | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La voix et le phénomène", Ed : PUF, 1967, p104 Plaque votive sabateenne (Arabie, 1000 avant J-C) - |
Derrida, le signe | Tout signe qui fonctionne malgré l'absence totale de sujet, par (delà) sa mort, peut être dit "écriture" |
Derrida, le signe | ||||||||||||||
Derrida, la mort | Derrida, la mort | ||||||||||||||||
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Quand je parle, je peux m'adresser à une personne présente, que je vois et qui m'entend ici et maintenant. Mais, en droit, ce que je dis peut aussi être compris par toute autre personne, plus éloignée dans le temps ou l'espace, y compris par un auditeur qui m'entendrait après ma mort. Quoiqu'en dise la phénoménologie, la structure du discours n'exige ni perception, ni intuition. Du fait même que je dis, je suis absent. Il en est ainsi de tout signe, de tout énoncé : il suppose l'absence totale du sujet et de l'objet - ce qui n'empêche pas un texte de "vouloir-dire". On suppose couramment que l'écriture phonétique ne fait qu'incarner une parole. L'activer, ce serait réveiller une expression, une présence vive, une idéalité. Elle habiterait la voix, c'est-à-dire le dedans de la parole. Jacques Derrida conteste ce point de vue. L'écriture n'est pas seulement la face physique de l'expression. Elle implique et évoque l'absence. ------- Une parole sans sujet, qui ignore la mort, qui triomphe de l'oubli, qui s'inscrit directement dans les livres, n'est-ce pas Orphée? |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaEcriture KC.GKM DerridaSujetDV.RUE DerridaSigneFE.FFE DerridaMortCE.LEC Q.ecrit Rang = NGenre = MR - IB |
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