Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la voix                     Derrida, la voix
Sources (*) : Derrida, auto - affection               Derrida, auto - affection
Jacques Derrida - "La voix et le phénomène", Ed : PUF, 1967, p80

 

Sans Titre (Jackson Pol lock, 1939) -

Derrida, la Cabale

Qu'en est-il de la voix et du temps? Tous deux reproduisent l'auto-affection pure, ce pur mouvement qui n'est engendré par rien, et dont on ne peut parler que par métaphore

Derrida, la Cabale
   
   
   
Derrida, le temps Derrida, le temps
Derrida, le rien, khôra               Derrida, le rien, khôra  
Derrida, la métaphore                     Derrida, la métaphore    

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Après avoir expliqué que l'expression était toujours contaminée par l'indication, Derrida répète trois fois : Qu'en est-il de la voix et du temps? Qu'en est-il de la voix et du temps? Qu'en est-il de la voix et du temps? La réponse viendra vers les pages 89 et 93-95 à propos du pour-soi : voix et temps partagent la même gestation, tous deux se produisent comme auto-affection pure.

Pourquoi justement poser trois fois la question à ce moment-là? Parce que, contrairement à ce que dit Husserl, la voix comme le temps sont irréductibles à l'expression. Leur auto-affection ancre l'indication dans le langage. Si je parle, je m'entends, et ceci me désigne aussi sûrement que du doigt et de l'oeil. La voix, aussi complice soit-elle de l'idéal, désigne un corps.

Ce qui fait l'originalité de la parole, son étoffe, c'est qu'elle est temporelle de part en part. Même le sens ou les objets idéaux sont temporels. De même que la voix, chaque fois qu'elle est émise, renouvelle l'écart qui rend possible la subjectivité, chaque maintenant est une nouveauté absolue. S'il n'est pas descriptible autrement que par métaphore, c'est parce qu'il n'est ni un étant, ni un objet. Dans le processus de l'auto-affection, ce qu'il retient est un autre maintenant, un passé déjà effacé, que la métaphore indique et dissimule.

 

 

- S. : Pour Derrida, la voix n'est engendrée par rien. Les cabalistes ne soutiennent-ils pas, eux aussi, que le monde a été créé à partir du néant?

- M. : Ici Derrida s'oppose à Lévinas pour qui, par essence, la voix est extériorité, altérité.

 


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DerridaVoix

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