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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, Artaud | Derrida, Artaud | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le théatre défend la voix | Le théatre défend la voix | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "L'écriture et la différence", Ed : Seuil, 1967, p366-7 Theatre Alfred Jarry, 1930 - |
Le représenté s'absente | En désirant un théatre impossible, Artaud s'est tenu au plus proche de la clôture de la représentation |
Le représenté s'absente | ||||||||||||||
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Artaud voulait effacer le théatre en tant qu'il est l'origine de la répétition, c'est-à-dire de la représentation elle-même. S'il n'y a plus de théatre, alors "Moi, Antonin Artaud, je suis mon fils, mon père, ma mère, et moi" - il n'y a plus aucune différenciation, il n'y a plus de signe. La représentation est remplacée par la vie elle-même, il n'y a plus ni mémoire ni vérité, rien d'autre que l'acte de la présence. --- La clôture de la représentation, c'est la fin d'une époque, celle du théatre classique ou occidental, c'est-à-dire celle du logocentrisme. Cette clôture impossible, qui n'empêche pas la représentation de continuer, se manifeste aussi dans la découverte freudienne. En effet la scène du rêve telle que décrite par Freud, avec ses représentations de mots remplacées par des choses, ses rébus, son écriture hiéroglyphique, ressemble à une mise en scène d'Artaud. Cette scène hantée par le père (la loi) en perpétue le meurtre, comme une cruelle nécessité, mais Freud l'interprète, la déchiffre, tandis qu'Artaud veut préserver sa présence, effacer toute possibilité de jeu, de différence à partir de la transgression de la loi. |
Théâtre Alfred Jarry, 1930.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaArtaud TW.KOM ArtTheatreWA.RAT ProRepresentationRT.FGK WArtaudImpossible Rang = NGenre = MK - NP |
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